Le Deal du moment : -45%
Four encastrable Hisense BI64213EPB à ...
Voir le deal
299.99 €

Partagez
 

 [OS] Tell Her GoodBye

Voir le sujet précédent Voir le sujet suivant Aller en bas 
AuteurMessage
Hell F.Hell F.
Like oh~ All night long Oh ♫

Féminin Taureau Messages : 468
Age : 32
Lieutenant

[OS] Tell Her GoodBye Empty
MessageSujet: [OS] Tell Her GoodBye   [OS] Tell Her GoodBye EmptyJeu 21 Juin - 15:33

Auteur : Hell F.
Genre : Hétéro
Pairing (Facultatif) : GD/EunAe
Rating : G
Disclaimer : BigBang ne m'appartient pas. Eun Ae vient de mon imagination

Pour une fois je n'ai pas utilisé les noms de scène mais leurs véritables noms. Je les mets ici. Je rappelle que TOP et Seung Ri ont le même prénom, et que Seung Hyun dans cet OS correspond à TOP

Ji Yong : G-Dragon
Seung Hyun : T.O.P
Young Bae : Tae Yang
Dae Sung : Dae Sung
Seung Hyun: Seung Ri (pas cité)

(Je ne sais plus si je les ai tous cité, alors je vous les met tous)

L'idée m'est venue avec le clip de Severely que je considère comme un des meilleurs clips Kpop, je crois même que c'est mon préféré, vous pouvez donc écouter Severely en même temps



Personnellement j'ai écouté Haru Haru pendant presque toute l'écriture mais je tiens à préciser que même si les perso sont BigBang, etc je n'ai en aucun cas tiré mon inspiration de Haru Haru.

ENJOY!



Tell Her GoodBye

Feat. BigBang By Hell F.


Credit: Weheartit







Lorsque Ji Yong se réveilla ce jour-là, le premier réflexe qu’il eut fut de regarder son portable, comme chaque matin. Et comme chaque matin, il avait un message non lu de la part de « L’amour de ma vie ». D’une main, il entreprit d’ouvrir le message, tandis que l’autre frottait ses yeux encore mi-ouverts. Il ne serait décidément jamais du matin. Il fit cependant un effort pour lire les quelques mots qui lui étaient adressés.

« Fais de belles photos mon ange. Et souris un peu, veux-tu ? »

Il râla quelque peu pour la dernière phrase, cependant c’était plus pour la forme qu’autre chose. Il savait qu’elle aimait voir son sourire se dessinait sur ses lèvres fines, il ferait donc un effort. Tout en se décidant à se lever, il pianota quelques mots de réponse.

« J’essaierais, promis ! Tu m’appelles à midi, hein ? Je veux entendre ta voix petit cœur. »

Message envoyé, il pouvait maintenant entamer sa toilette. Il savait qu’elle ne lui répondrait pas tout de suite, étant donné qu’elle était déjà partie travailler. Il devrait, comme chaque jour, attendre patiemment l’heure du déjeuner pour l’avoir quelques minutes au téléphone. Il décrocherait et n’aurait qu’à l’écouter pour se sentir bien. Sa voix était devenue sa motivation pour travailler plus dur, et devenir une des idoles les plus appréciées du monde de la Kpop. Habillé, coiffé, sac sur l’épaule, il se dirigea vers la porte d’entrée, fin prêt pour se rendre au photo shooting qui était prévu dans son emploi du temps. En prenant la clé accrochée au mur, il resta un moment observer la photo accrochée au mur, une des seules photos d’eux deux. Ils étaient heureux sur cette photo, elle avait cette apparence si douce, si discrète, elle avait en elle cette beauté qu’il admirait. Il sourit pour la énième fois de la matinée et mit quelques temps avant de décrocher son regard de ses yeux. Il allait finir par être en retard s’il continuait comme ça.

Evidemment, il était le dernier à arriver au studio et il se dépêcha pour aller se préparer. Quand il vit les accessoires du shooting, il ne put s’empêcher de devenir un réel gamin et de jouer avec. Au fil des années passés ensemble, une solide amitié et une complicité certaine s’étaient créées entre les membres de Big Bang et plus particulièrement entre Ji Yong et Seung Hyun, amis d’enfance, qui ne perdaient jamais une occasion pour faire les pitres ensemble. Cependant, ce matin, Seung Hyun ne semblait pas d’humeur à suivre les bêtises du leader, ce que ce dernier ne manqua pas de lui faire remarquer.

- Alors Seung on n’a pas bien dormi cette nuit ?
- Pourquoi tu dis ça ?
- Tu ne réagis même pas à tes plaisanteries.
- Je ne suis pas d’humeur à plaisanter Ji.

Ji Yong redevint d’un seul coup sérieux en voyant la mine renfermée de son ami. Il ne savait pas ce qu’il se passait mais il comptait bien le découvrir. Ce ne serait pas facile, il connaissait bien Seung Hyun, il savait qu’il n’était pas vraiment du genre à se confier sur ses problèmes et sa vie personnelle mais il ne laisserait pas pour autant son ami dans la dépression. Il voulait lui faire comprendre que s’il voulait en parler, il était là. S’il voulait juste une épaule pour s’appuyer, il lui présenterait la sienne.

- Qu’est-ce qui se passe Seung ?
- Rien. J’ai mal dormi comme tu dis.
- Arrête, je vois bien qu’il y a autre chose.
- Je t’assure que non. D’ailleurs je vais déjà mieux, tu vois ?

Ji Yong regarda son ami lui sourire, de manière forcée. Il était bon comédien, c’est vrai, il aurait pu faire croire à n’importe qui sa version mais Ji Yong n’était pas n’importe qui, il était son ami, son meilleur ami même. Ils avaient cependant un shooting à faire et cela allait leur prendre toute la matinée, ils n’avaient donc pas de temps à perdre et Ji Yong se promit de lui faire cracher le morceau après le déjeuner, ils auraient déjà plus de temps pour cela.

Comme d’habitude, le shooting se passa dans une relative bonne humeur, Young Bae s’amusant à lancer des « Wow Fantastic Baby » à n’importe quelle occasion faisant rire ses acolytes. Il en fallait en effet peu pour que ces cinq là s’amusent et la matinée passa rapidement. Le photographe n’avait aucun de mal à saisir les bonnes expressions chez des membres à présent habitués à fréquenter des studios photo. Ils étaient devenus en quelques années de véritables professionnels de la pose et de la comédie nécessaire à la prise d’une bonne photographie. Ils alternaient les passages individuels/collectifs, allaient regarder l’écran de l’ordinateur afin de surveiller les avancées du shooting. Quand ils furent enfin libérés, il était déjà midi. Ji Yong se précipita sur ses affaires et plus particulièrement sur son portable, il ne voulait pas louper son appel. Il ne fit pas attention à Seung Hyun, qui semblait apparemment vouloir lui parler et alla dans un des couloirs peu fréquenté de l’agence.

- Pourquoi tu n’appelles pas ?

Cela faisait à présent une bonne dizaine de minutes qu’il était adossé contre le mur à triturer son téléphone portable, il allait finir par ne plus avoir de touches s’il continuait ainsi. Mais c’était normal qu’il soit dans cet état-là, elle n’était jamais en retard, jamais. Ou en tout cas pas autant. Il commença à se demander si elle était en train de déjeuner avec un jeune homme qu’elle avait rencontré à son travail, si elle ne l’avait pas déjà oubliée. Il essayait de se rassurer comme il pouvait, mais c’est comme si la vision de son amour avec un inconnu ne voulait pas quitter ses yeux. Il était tellement nerveux qu’il enfreint la règle qu’ils s’étaient fixés, il l’appela. Une fois. Deux fois. Trois fois. Il était prêt à jeter son portable, de rage, dans le mur d’en face quand Seung Hyun arriva, légèrement essoufflé, à ses côtés.

- Ji Yong, je t’ai cherché partout.
- Seung Hyun, je suis désolé mais là je n’ai pas le temps, je…
- Ji Yong, faut que je te parle.
- Ecoute, je suppose que c’est important, et on pourra en parler après le déjeuner, j’aurais plus de temps pour t’écouter, je ne veux pas…
- Tu ne veux pas louper son appel, je suis au courant. Ji Yong, faut que je te parle, et il faut que tu m’écoutes.

Le ton de Seung Hyun était plus que sérieux, il regardait Ji Yong comme s’il allait lui annoncer la fin du monde. Sentant que Ji Yong était prêt à l’écouter, il se plaça en face de lui et mis ses mains sur les épaules du jeune homme. Il reprit légèrement son souffle et le regarda droit dans les yeux.

- Avant de commencer, je veux que tu saches que j’aurais aimé te le dire à la minute où je l’ai su mais il y avait le shooting, et il fallait absolument qu’on fasse ses photos et…
- Seung, qu’est-ce que t’essaies de me dire ? Fais vite, elle risque de ne pas tarder à appeler.
- Elle n’appellera pas Ji.
- Hein ? Mais qu’est-ce que tu racontes ? Pourquoi ? Elle t’a appelé ? Elle t’a dit qu’elle ne voulait plus me voir ? Elle a trouvé quelqu’un d’autre, c’est ça ? Et elle n’a pas le courage de me le dire ! Elle n’a pas le courage de m’appeler pour me le dire !

Seung Hyun vit dans les yeux de son ami plusieurs sentiments défiler : le doute, la colère, la tristesse, le désespoir. Il l’écoutait déballer sa colère et son cœur se resserrait encore plus. Comment allait-il pouvoir lui annoncer alors qu’il n’envisageait même pas cette possibilité ? Comment allait-il pouvoir le lui dire en face ? Ji Yong ne supporterait pas la nouvelle, il le savait, il le connaissait. Dans leur petit havre de paix, une fissure était en train de se dessiner, et Ji Yong n’avait pas encore conscience du gouffre sur lequel elle ouvrait.

- Ji, elle n’a rencontré personne. Elle… Elle
- Alors pourquoi elle n’appelle pas ? Hein ? Pourquoi ?

La colère était perceptible dans la voix du jeune homme qui ne comprenait plus ce qui se passait. Ce matin, elle lui envoyait quelques mots de douceur, et là elle ne pouvait pas l’appeler. Pourquoi Seung avait-il cet air si grave sur le visage ?

- Ji, ce n’est vraiment pas facile ce que je m’apprête à te dire, alors s’il te plaît écoutes-moi attentivement. Ce matin…

Seung Hyun essayait de retenir les larmes qui montaient déjà à ses yeux. Il ne devait pas pleurer, il n’avait pas le droit de pleurer. Les larmes étaient réservées à Ji Yong, il n’avait pas le droit de le lui voler. Il devait se montrer fort pour son ami. Il devait se montrer rassurant, aimant, et solide. Il ne devait pas pleurer.

- Ce matin, Dae a reçu un appel de la police.
- De la police ?
- Du fait de son prénom, il était le premier dans son répertoire, alors c’est lui qu’ils ont appelé. Eun Ae a eu un accident, Ji. Elle…
- Un accident ? Qu’est-ce que tu veux dire par accident ? Non, non. Elle n’a pas pu avoir d’accident, elle m’a envoyé un message. J’ai reçu un message à mon réveil.

Instinctivement, Ji Yong s’était recroquevillé sur lui-même, les mains sur son visage, il essayait d’empêcher la vérité d’arriver jusqu’à ses oreilles.

- Ji, écoute-moi. Je t’en supplie, écoute-moi.

Mais ce dernier n’en avait que faire des paroles de son ami, il se redressa d’un coup et recommença à pianoter sur son téléphone, tout en marchant dans le couloir. Il l’appelait, encore et encore et il tombait, encore et encore, sur sa messagerie. Sa douce voix qui lui disait qu’elle n’était pas là. Qu’elle n’était plus là ? Et il recommençait, toujours. Il commençait d’ailleurs à s’épuiser et des larmes de fatigue et de colère roulaient déjà comme des billes sur ses joues. Alors qu’il n’avait pas encore laissé de message sur son répondeur, il cria dans le combiné.

- Mais putain réponds-moi ! Je t’en supplie, décroche ce putain de téléphone ! Arrête de me faire attendre, veux-tu ? La farce a assez duré, décroche. Je t’en supplie, décroche. Mon cœur, je t’en supplie parle-moi. Dis-moi ce que j’ai fait de mal, dis-moi ce que je dois changer, je le ferais. Je deviendrais meilleur. Je t’en supplie mon amour, décroche. Décroche. Décroche. Décroche. Décr…oche.

Sa voix se cassait au fur et à mesure qu’il parlait. Alors qu’il criait ces quelques mots de désespoir, il avalait ses propres larmes. Il se laissa tomber au mur, le regard rivé sur ce téléphone, bien trop silencieux. Seung qui l’avait laissé faire son trafic, choisit ce moment pour se rapprocher à nouveau de lui. Il s’accroupit en face de son ami, et posa ses mains sur les genoux de ce dernier. Encore une fois, il essaya de le regarder dans les yeux sans faiblir.

- Elle a eu un accident de voiture alors qu’elle se rendait au travail. Un chauffard qui rentrait d’une fête un peu trop arrosée lui a foncé dessus. Elle.

Il essaya de reprendre son souffle et d’avaler sa salive avant de reprendre, avant de dévoiler cette injuste vérité à son meilleur ami.

- Elle est morte sur le coup, Ji. Je… Je suis désolé.
- Depuis combien de temps tu le sais ?
- Ji…
- Je te demande DEPUIS COMBIEN DE TEMPS TU LE SAIS ?
- Ils ont appelé Dae vers huit heures ce matin.
- Pourquoi tu ne me l’as pas dit ?
- Ji, on avait le shooting et…
- LE SHOOTING ? LE SHOOTING ?

Ji Yong se releva et prit son ami par le col pour le plaquer contre le mur.

- TU CROIS VRAIMENT QUE J’EN AI QUELQUE CHOSE A FOUTRE DE CE SHOOTING DE MERDE ? TU NE CROIS PAS QUE CA C’ETAIT PLUS IMPORTANT ! ELLE ETAIT MA VIE SEUNG, MA VIE ! LA SEULE RAISON QUI ME POUSSAIT A ME LEVER LE MATIN, LA SEULE RAISON QUI FAISAIT QUE JE CONTINUAIS TOUT CA !

Le regard de Ji Yong était noir, mais il était surtout vide, comme si l’âme du jeune homme s’était envolée en même temps que la nouvelle. Ji Yong n’était plus là. Quand Seung Hyun le remarqua, il prit peur. Il savait que Ji Yong aurait du mal à encaisser la nouvelle, et il avait envisagé toutes les solutions possibles pour le calmer mais il se rendait bien compte qu’aucune ne marcherait. Il fallait qu’il fasse son deuil et connaissant Ji Yong, cela prendrait du temps.

- Elle aurait dû venir habiter chez moi, je l’aurais accompagné à son travail le matin. Je pouvais bien faire ça, non ? Pourquoi je ne l’ai pas fait ?
- Ji ce n’est pas de ta faute !

Mais le jeune homme n’écoutait plus son ami, il était dans un état second, dans une bulle qui l’avait écarté du monde extérieur. Il ne voyait qu’elle, n’entendait qu’elle. Tout le reste était un flou absolu.

- Elle n’était pas sûre de notre relation, elle pensait que cela ne durerait pas, que je n’étais pas sérieux dans mes sentiments. Même si elle ne me le disait pas, je le savais, elle doutait, chaque jour. Elle pensait que j’allais la laisser. Comment j’aurais pu la laisser, hein ? Hein, comment j’aurais pu te laisser Eun Ae ? Comment j’aurais pu, consciemment, te laisser partir alors que tu étais tout pour moi ? Tu étais ma vie ! PUTAIN ! MA VIE ! Au final, au final, c’est toi qui m’a laissé, c’est toi qui est parti, c’est toi qui m’a abandonné. TU M’AS LAISSE EUN AE !

La nouvelle comme les sentiments qu’il ressentait devaient être trop intenses pour le jeune homme et il s’évanouit dans les bras de Seung Hyun. Inquiet de l’état de santé de son ami, il le porta jusqu’à une salle où il pourrait se reposer tranquillement. Il ferma ensuite calmement la porte et retrouva les autres membres dans le couloir. Ils le regardaient inquiets et ils pouvaient l’être, Ji Yong n’allait pas bien et ce n’était pas passager, ils le sentaient. Pourrait-il seulement s’en remettre ? Il ne fallut que quelques minutes à Ji Yong pour se réveiller et sortir de la pièce, en titubant légèrement du fait de son malaise récent.

- Ji Yong, où tu vas ? Ji Yong, attends ! Tu ne devrais pas sortir !

Le jeune homme se retourna vers son ami et s’efforça d’esquisser un sourire pour lui montrer qu’il allait bien. Foutaise ! Il ne pouvait aller bien, il ne pouvait s’en remettre aussi rapidement. Pourtant, il se rapprocha de Seung Hyun, lui sourit et lui dit posément.

- Je vais bien Seung, ne t’inquiète pas pour moi.

Et il partit en laissant un Seung Hyun dépossédé de tout moyen. Il ne pouvait rien faire, il aurait voulu le suivre, rester à ses côtés, s’assurer qu’il ne ferait aucune connerie. Et s’il ? Non il ne le ferait pas. Il ne pouvait pas porter atteinte à sa vie. Seung sentit une boule se former dans son ventre, une boule qui exprimait la peur qu’il ressentait envers son ami. Il avait peur qu’il en fasse une de connerie, mais surtout il avait peur de ne pas être là à temps pour l’en empêcher.

Ji Yong reprit sa voiture pour rentrer chez lui. Vu son état, ce n’était pas prudent mais il s’en foutait réellement d’avoir un accident. Peut-être même l’espérait-il, cet accident. Il espérait sûrement de la rejoindre, de la revoir, de caresser une nouvelle fois ses joues, de s’emparer encore et encore de ses lèvres. Pourtant, à croire que ce n’était décidemment pas sa journée, il ne croisa aucune voiture, il ne dévia pas une seule fois du chemin et il arriva rapidement devant son immeuble. Il monta à toute vitesse chez lui et une fois arrivé dans son appartement, il ferma tous les volets afin de se retrouver dans le noir complet. Il ne voulait plus voir ses images de bonheur accrochées ci et là sur ses murs. Il ne voulait pas voir son sourire d’ange qu’elle était à présent. Il ne voulait pas voir ses petites mains qui le saluaient et qu’ils adoraient prendre entre ses doigts. Mais surtout, oui surtout, il ne voulait pas, encore une fois, se perdre dans son regard qui exprimait tout l’amour qu’elle avait pour lui. C’était presque ironique, c’était elle qui avait toujours clamé qu’elle avait peur de le perdre et c’était elle qui partait. A cet instant, il lui en voulait. La rancœur qui emplissait son être lui fit ouvrir tous les tiroirs et tous les placards de son appartement et il jetait leurs contenus sur le sol en lui parlant, en lui criant tout ce qu’il avait sur le cœur.

- Tu n’avais pas droit de me laisser ici, tout seul ! Tu n’avais pas droit de partir sans que je puisse te dire au revoir ! TU N’AVAIS PAS DROIT, TU M’ENTENDS ? Tu dois bien rire, là où tu es, hein ? Tu as brisé le grand G-Dragon ! Et ben ris ! JE T’EN PRIE RIS !

Plus il jetait ses affaires, plus sa voix se cassait, pourtant il continuait à crier, le cœur déchiré. Il s’arrêta soudainement, en sentant sous ses doigts une petite boîte à bijoux. Les yeux embués par les larmes, il caressa doucement l’écrin avant de l’ouvrir. Il regarda un instant la bague qu’elle contenait et recula jusqu’à son lit, perdu. Il referma alors la boîte et s’allongea, le cœur serré des larmes versées. Il avait peine à respirer, il se sentait étouffé. En position du fœtus, il sanglotait. Il ne s’aperçut même pas qu’il était en train de s’endormir, habillé, tenant l’écrin entre ses doigts. On était en plein après-midi, et il dormait, épuisé. Ce ne fut cependant pas un sommeil tranquille, il se retourna maintes fois et il se réveilla en sueur, dans l’obscurité totale de son appartement. Seule la boîte qu’il tenait entre ses mains lui rappela que ce qu’il venait de vivre n’était pas un simple cauchemar. Elle n’était plus là. Il resta encore dans son lit, de longues minutes. Il n’avait plus la force de se lever, ou plutôt il n’avait plus l’envie. Cependant un coup de téléphone le tira de sa torpeur. Il regarda l’heure, 21 heures. Il avait dormi toute l’après-midi. Il se leva difficilement, mais l’espoir lui rongeant le ventre. En atteignant le téléphone, il entendait déjà sa voix envoûtante. Comme toujours, le ton serait posé, elle avait la voix qui allait avec le personnage, une toute petite voix douce et amoureuse.

« C’était une farce, mon amour. On se voit ce soir comme promis ? »

Pourtant c’est une voix grave, une voix d’homme qui parvint à ses oreilles. Une voix à l’opposé de la sienne, une voix qu’il détestait déjà.

- Monsieur ? Vous aviez réservé une table pour deux pour 20h30, devons-nous mettre d’autres couverts ?
- Non. Je. J’arrive. Merci.

Il raccrocha et commença à agir comme un automate. Ne faisant pas attention au bordel qui encombrait l’appartement, il prit son costume froissé, jeté sur le sol. Il s’habilla, et en prit même pas soin d’essayer d’arranger au mieux ses habits. Il se chaussa, prit l’écrin, et mit la montre qu’elle lui avait offerte pour son dernier anniversaire sur le bras. Le contact du métal sembla un instant le réveiller, pourtant il continua à agir mécaniquement. Comme le matin même, il prit ses clés mais cette fois-ci, elles n’étaient pas délicatement disposées sur un crochet mais elles trônaient négligemment sur la table de la cuisine. Il partit en hâte vers le restaurant où il avait réservé une table pour deux, pour fêter leurs deux ans. En entrant dans la salle, il ne fit pas attention aux regards étonnés des clients et serveurs. Il n’avait même pas conscience que son apparence les choquait. Il avait le visage livide, le costume froissé, quelques boutons de chemise ouverts, les cheveux en pagaille. Son maquillage qui avait coulé donnait une teinte grise à des cernes déjà marquées. On le conduisit pourtant à sa table qui était parfaite pour l’occasion. Des chandelles étaient posées au centre, et des pétales de rose délicatement déposées sur la nappe habillaient la table de couleur et de romantisme. Il s’assit calmement, il était ailleurs. Il commença à parler dans le vide et commanda une bouteille de vin.

- Un Bulgogi Sashimi, comme d’habitude ? sembla-t-il demander à la chaise vide qui lui faisait face.
- …
- Ce sera deux menus Bulgogi Sashimi.
- Mais… Monsieur…
- Et apportez de la sauce piquante aussi, s’il vous plaît.

Le serveur semblait désemparé mais finit par acquiescer et repartit vers la cuisine pour dire la commande. En attendant que les plats soient prêts, il observa l’idole. Ji Yong parlait tout seul, comme s’il y avait réellement quelqu’un devant lui. Il commençait même à effrayer les clients qui mangeaient autour de lui. Le serveur ne voulait pas le brusquer mais il ne pouvait pas le laisser continuer pour autant. Il prit le téléphone et appela les bureaux d’YG Entertainment, ne sachant quoi faire d’autre.

- Comme d’habitude, on a passé la matinée à prendre des photos. Apparemment j’étais un peu trop distrait parfois. Mais c’est toi qui m’a demandé de sourire, alors j’essayais vraiment de m’amuser, pour que tu sois contente. Seung Hyun n’avait pas l’air d’apprécier. Je ne sais pas vraiment ce qu’il avait ce matin, il était comme ailleurs. Faudrait que je lui en parle. Et toi ta journée ?
- …
- Oh vraiment ? Je suis sûr que tes clients étaient contents que tu les conseilles, comme tu le fais aussi bien. Tu te rappelles ? C’est comme ça qu’on s’est rencontré la première fois, je venais pour acheter des habits, et tu étais là avec ta douceur, ton sourire et ta gentillesse.
- Monsieur, vos plats.

Le serveur posa les deux assiettes devant chaque chaise. Ji Yong regarda à peine les tranches de bœuf délicatement marinées à griller, accompagnées de raviolis grillés, de miso et sashimi et de riz aux légumes servi dans un bol en pierre chauffante. Il prit ses baguettes et commença à manger tout en regardant la place vide qui lui faisait face.

- Je me rappellerais toujours de ton sourire. Tu étais juste polie mais c’était tellement beau. Pour une fois que je n’avais pas à faire à quelqu’un d’hystérique. Je suis sûr que tu m’avais reconnu, mais tu ne me l’as jamais avoué. Tu as fait mine que j’étais un client comme les autres et tu m’as conseillé, comme tu aurais conseillé n’importe qui d’autre. Je me perdais déjà dans tes yeux noisette. Tu semblais tellement tendre, et tu vas trouver ça bête mais à ce moment-là, je m’en souviens très bien, j’ai pensé que tu serais parfaite pour être la mère de mes enfants. On ne se connaissait pas, je ne savais même pas si tu m’appréciais, mais je me voyais déjà faire ma vie avec toi, vieillir à tes côtés. Tu ne manges pas ?

Il regarda l’assiette qui ne se vidait pas. Il semblait toujours ailleurs, il avait son amour devant lui qui lui souriait et qui l’écoutait raconter leur rencontre, leurs moments qui n’appartenaient qu’à eux. Leurs promenades, leurs séances de cinéma, leurs journées passées tranquillement dans l’appartement de l’un ou de l’autre, leurs retrouvailles après ses divers voyages au Japon, son amour infini pour elle, son désir de fonder une famille avec elle, de vieillir à ses côtés. Puis soudain, il prit la petite boîte de velours bleu marine qu’il avait caché dans la poche intérieure de sa veste de costume. Seung Hyun qui était presque arrivé à sa hauteur, s’arrêta soudainement. Il savait qu’il ne pourrait pas convaincre Ji Yong de partir avant qu’il ait fait ce qu’il avait à faire. Il regarda donc, le cœur serré, son ami se mettre à genoux devant cette chaise désespérément vide. Il retint son souffle quand ce dernier ouvrit l’écrin et présenta la bague à la dulcinée imaginée. Il versa quelques larmes en entendant sa déclaration.

- Eun Ae, je sais qu’au final cela fait seulement deux ans qu’on est ensemble, et peut-être que tu trouveras que je vais encore une fois trop vite mais… Mais Je t’aime mon ange. Tu es l’amour de ma vie, j’en suis certain. Tous ces moments passés à tes côtés, toutes les fois où je suis resté écouter ton rire pendant des heures et des heures, toutes ces fois où mes lèvres ont goûtées leurs jumelles avec passion. Tu es tout ce que j’attends de celle qui partagera ma vie. Tu es douce, bien aimante, loyale et humble. Tu sais aussi me faire retrouver le droit chemin quand je dérive légèrement. Tu es la lumière qui guide mes pas. C’est pourquoi je me tiens ce soir, à genoux, devant toi. Veux-tu m’épouser, petit cœur ?

Il resta dans cette posture à attendre une réponse qui ne viendrait pas. Seung Hyun se dit que c’était le moment pour l’emmener autre part. Il se rapprocha doucement de son ami et enroula ses bras autour de ses épaules. Il posa sa tête sur l’une d’elle et resta ainsi un petit moment, afin de calmer son ami dont les larmes commençaient déjà à couler. L’image d’Eun Ae lui souriant disparaissait peu à peu et il commençait à comprendre la situation. Il pleurait. Oh que oui il pleurait. Il pleurait tous ces moments qui lui seraient à jamais enlevés, tous ces moments qui n’existeraient jamais. Il pleurait la vision de la jeune fille en robe de mariée, puis se tenant assise, au milieu de leurs enfants. Sa voix avalant ses larmes, il s’adressa à Seung Hyun, en essayant d’articuler le plus clairement possible.

- Elle est partie, hein ? Elle est réellement partie ? Elle ne reviendra plus ?
- Oui, Ji, elle est partie.
- Pourquoi on me l’a enlevée, hein ? Pourquoi ?
- Je ne sais pas Ji. Je ne sais pas pourquoi. Je suis désolé Ji. Ji ?
- Oui ?
- On devrait partir, tu veux bien ?
- On ne peut pas encore rester un peu comme ça ?

La voix de Ji Yong était enfantine, à ce moment-là il n’était plus un homme. Il était quelqu’un à qui on avait tout enlevé, il ne lui restait plus rien et il ne savait pas encore très bien comment il allait pouvoir se lever et affronter cette réalité. Pourtant, il commença à bouger, et Seung Hyun lui servit de pilier pour se mettre debout. Ce dernier s’excusa auprès des clients et des serveurs et emmena Ji Yong à l’extérieur. Les autres membres attendaient dans le van et l’aidèrent à le transporter jusqu’à l’appartement qu’ils avaient en commun. Arrivés là-bas, ils le mirent au lit et le veillèrent toute la nuit, préoccupés par l’état de santé du jeune homme. Ce dernier se réveilla plusieurs fois dans la nuit et ses amis lui donnèrent de l’eau à boire pour qu’il se calme. Il transpirait, faisait des cauchemars, appelait son nom en dormant. Il n’avait plus la même voix, il parlait à présent de manière déchirée, d’une voix provenant des ténèbres qui l’habitaient à présent.

- C’est quand son enterrement ? finit-il par demander.
- Ji…
- C’est quand son enterrement ?
- Demain. A 15 heures.

Il se rallongea alors, mais ne dormit plus pour autant. Il avait déjà assez dormi dans la journée. Il contemplait le plafond en pensant à elle, à eux. Il commençait à réaliser qu’il ne la verrait plus jamais, qu’il ne l’entendrait plus jamais. A cette pensée, la panique envahit peu à peu son corps et il se leva précipitamment pour aller vomir dans la salle de bains. Après avoir passé un coup d’eau sur sa bouche, il prit son téléphone et composa son numéro qu’il connaissait si bien.

« Comme vous le voyez, je ne suis pas là pour le moment. Je dois être en train de vendre les plus beaux vêtements de tout Séoul ou alors je suis parti prendre un verre avec des amis. Retentez votre chance plus tard. Oh ! Et si vous appelez alors que je suis en train de dormir, please, rappelez beaucoup plus tard ! Allez tchuuss ! »

Il appela, encore et encore, afin d’entendre sa voix raisonner dans ses oreilles. Seung Hyun s’approcha de lui, posa une main sur son épaule et prit le téléphone. Il raccrocha et le rangea dans sa poche.

- Seung, laisse-moi, laisse-moi l’écouter. Je t’en supplie. J’ai besoin d’entendre sa voix, j’ai besoin de sentir sa présence, je t’en supplie, rends-moi ce téléphone.
- Tu te fais du mal Ji.
- J’ai besoin de l’entendre. Je t’en supplie. Je sais qu’elle n’est plus là, je sais que je ne pourrais plus jamais la voir mais laisse-moi écouter sa voix.

Seung ne put résister aux larmes de son meilleur ami et lui rendit le portable, sachant très bien qu’il ne l’aidait pas par cet acte. Il s’assit ensuite sur le rebord de la baignoire et resta là à regarder Ji Yong se détruire un peu plus à chaque appel. Sans surprise, le jeune homme ne voulut pas manger le midi et le groupe ne l’y força pas. Il n’était pas encore prêt. Bientôt, quand cela deviendrait critique, ils seraient plus durs avec lui mais là ils n’en avaient tout simplement pas la force. Et les mots du répondeur résonnaient dans l’appartement silencieux. Il fut alors l’heure de partir pour l’enterrement, les gars avaient trouvé un costume correct pour Ji Yong et le lui donnèrent. Il s’habilla sans rien dire, le regard dans le vide. Larmes dans les yeux, lames dans le cœur, il partit pour l’église, habillé de noir.

Ne voulant pas provoquer de mouvements de foule, il resta dans l’ombre du fond de l’église. Il regarda la cérémonie sans quitter des yeux le cercueil de bois. Bien que remplie par une foule d’inconnus, l’église était froide, et l’ambiance pesante. Il ne se préoccupait même pas du monde qui était venu soutenir la famille de la jeune fille, il s’en foutait, il ne les connaissait pas. Il espérait que le cercueil n’était pas encore fermé et que la famille le rouvrirait avant de le mettre en terre. Il attendit patiemment que la foule sorte du bâtiment religieux, laissant la famille avec l’âme volé pour se rapprocher. En le voyant, la mère d’Eun Ae redoubla de pleurs et s’approcha du jeune homme pour le serrer dans les bras. Ils se connaissaient bien, et même si elle n’avait pas approuvé la relation au départ, elle avait rapidement compris que Ji Yong était sincère dans ses sentiments et qu’il ne voulait que le bien de sa fille.

- Je… Je peux la voir ?
- Ji Yong…
- Je… Je veux la voir, s’il vous plaît, j’ai besoin de la voir.
- Ji Yong, je ne suis pas sûr que ce soit une bonne idée.
- J’ai besoin de lui dire au revoir. Je vous en supplie. J’ai besoin de lui dire au revoir.

Elle hocha la tête et desserra son emprise sur le jeune homme, elle se recula légèrement et fit signe aux hommes du service funéraire d’accéder à la demande du jeune homme. Ils ouvrirent lentement le cercueil laissant à Ji Yong le soin de découvrir la fille tant aimée. Il remercia silencieusement la famille de rester en retrait. Il s’approcha d’elle, et malgré les blessures apparentes, elle était toujours aussi belle. Il remit en place les quelques mèches qui bordaient son visage, comme il le faisait toujours. Il caressa de son index la joue droite de la jeune fille et se pencha pour emprisonner pour une dernière fois ses lèvres. Le contact bien que glacial était doux. L’image était déchirante et ses amis avaient bien du mal à retenir leurs larmes. Il releva légèrement son visage et chuchota légèrement tout ce qu’il avait sur le cœur.

- Ae. Je… Je voudrais te dire à quel point je t’ai aimé, à quel point j’étais fou de toi mais… mais pardonne-moi, je n’y arrive pas. Je n’arrive pas à te voir comme ça, comme endormie. J’aimerais que tu ouvres tes si beaux yeux et que tu me regardes, que tu me dises que ce n’est qu’un cauchemar qui ne reviendra plus. Oh que oui j’aimerais que ce ne soit qu’un simple cauchemar. Tu étais ma vie, Eun, tu étais la raison pour laquelle je me levais chaque matin, la raison pour laquelle je supportais encore ce monde d’idoles. Tu étais celle qui me faisait garder les pieds sur terre. On aurait dû fêter nos deux ans hier. Cela aurait dû être notre moment, notre anniversaire. Je t’aurais demandé en mariage, et tu m’aurais dit oui. Tu aurais accepté de devenir mienne pour toujours. Tu m’aurais comblée de bonheur.

En disant cela, il prit délicatement la main de la jeune fille dans sa main gauche, et d’un mouvement habile, prit l’écrin qu’il avait gardé sur lui. Il l’ouvrit et plaça la bague à l’annulaire gauche de la jeune fille. Il embrassa tendrement sa main, et son visage une nouvelle fois puis il se recula. Il aurait aimé rester là toute sa vie, près d’elle, mais il avait encore un minimum de raison qui le poussait à la laisser, à lui dire au-revoir à jamais. Il enregistra dans sa mémoire son visage et se laissa tomber dans les bras de Seung, les larmes redoublant d’effort. C’était fini. Peu à peu, la voix de la jeune fille s’éteignait dans sa mémoire.

«On joue à Cap ou pas cap ?»
« Ji, fais pas l’enfant ! »
« Cap ou pas cap de me dire que tu m’aimes ? »
« Cap. Je t’aime, Ji. »
« A toi ! »
« Qu’est-ce que tu veux que je demande ? Et c’est quoi ce jeu stupide ? »
« Allez, mon cœur »
« Cap ou pas cap de m’aimer toute ta vie. »
« Cap ! Même quand l’amour sera mort, je t’aimerais encore. »







Revenir en haut Aller en bas
AnonymousInvité
Like oh~ All night long Oh ♫

Invité

[OS] Tell Her GoodBye Empty
MessageSujet: Re: [OS] Tell Her GoodBye   [OS] Tell Her GoodBye EmptyJeu 21 Juin - 15:35

OH C'est long o______o
JE RESERVE ♥

Edit: Je ne comprenais pas pourquoi tu me disais que tu voulais rire, j'ai pigé. Je suis tombé dans un piège xD En plus j'étais triste hier soir alors ça m'a juste achevé.

Premièrement, j'ai regardé le clip des FTisland que je trouve magnifique et triste --"
Puis j'ai écoutée la chanson tout en lisant ton OS

Au début, ça va, mais surtout quand Seung arrive et essaye de lui annoncer un truc pas facile à dire. J'ai tout de suite compris, ça m'a fait trop mal au coeur, parce que tu as totalement réussi à nous faire comprendre le sentiment de GD. Je voyais du doute, de la peur... Mais quand il lui dit qu'elle a eu un accident de voiture et qu'elle en est morte, ça m'a tué. A partir de là, je commençais déjà à être émue. Et puis on a aussi pu ressentir la colère qui s'est rajoutée au deux autres sentiments. C'était juste horrible, et je pensais que ça resterai la partie la plus horrible de l'OS non...

J'ai bien cru que le pire serait ce moment-là.
Quand il rentre chez lui, qu'il commence à s'énerver. Il y a une phrase qui m'a beaucoup touché, et j'ai commencer à pleurer à ce moment-là d'ailleurs.
Citation :
- Tu n’avais pas droit de me laisser ici, tout seul ! Tu n’avais pas droit de partir sans que je puisse te dire au revoir ! TU N’AVAIS PAS DROIT, TU M’ENTENDS ? Tu dois bien rire, là où tu es, hein ? Tu as brisé le grand G-Dragon ! Et ben ris ! JE T’EN PRIE RIS !
On voit tellement bien qu'il sombre déjà dans la folie. Mais ce qui m'a fait pleurer c'est le fait que oui, il se retrouve tout seul, maintenant qu'elle est partie. C'était vraiment horrible comme scène...

Un truc... Je t'avoue que le coup de téléphone "Chéri, c'était une blague", ça m'a juste TROP troublé. J'ai du relire pour comprendre, parce qu'on passait du drame à une blague ? J'avais pas compris mais après une petite relecture j'ai compris qu'il était déjà fou. Que c'était comme une sorte de rêve.
Et alors j'ai réellement CHIALER, oui par ta faute parce que tu as tellement bien écrit cette scène qui fait partie de la folie de GD, j'ai pas pleurer mais bien CHIALER. On voit vraiment bien à quel point il ne veut pas l'a lacher, il ne veut pas se dire qu'elle est partie et que tout est fini, qu'elle ne sera plus là pour lui parler, qu'il ne l'a reverra plus jamais, qu'il ne pourra plus toucher son visage. Tout ça.
Mais ça m'a briser le coeur, son monologue dans le vide, en pensant qu'elle est là devant lui dans le restaurant.
A la fin, quand Seung arrive et que GD lui demande si tout est vraiment fini, je me suis dit qu'il est sur le point de devenir fou mais qu'il sait qu'elle est morte. Mais c'est bien ça le pire, il s'invente toutes ses images d'elle tout en sachant qu'elle n'est déjà plus là, je ne sais pas si tu m'as comprise.

Mais il ressent tellement le besoin d'entendre à nouveau sa voix qu'il tape son num de téléphone... Il se détruit petit à petit, c'est juste horrible à imaginer.

MAIS ENCORE PIRE PIRE PIRE !
C'est quand il arrive devant sa tombe... Qu'il embrasse le corps sans vie de sa bien-aimée. J'ai pleuré et pleuré...
Y a juste pas pire comme scène.
TOI LA ! Moi qui pensait qu'il n'y aurait qu'une ou deux scènes bien horribles... En fait ! TOUT L'OS EST HORRIBLE. J'ai eu du mal à m'en remettre. ça craint

La fin, la fin est tellement belle. C'est juste super pour un OS comme celui-ci.
Si on regarde Haru², on revoit les scènes où ils sont tous les deux heureux. Et c'est toujours super. Mais là, après tant d'horreur, je sais pas ! Tu l'as placé là, à la fin et c'est juste énorme. ça fait un super effet.


Dernière édition par Azn-kawaii le Ven 22 Juin - 17:09, édité 1 fois
Revenir en haut Aller en bas
MikkaMikka
Like oh~ All night long Oh ♫

Féminin Taureau Messages : 760
Age : 28
Emploi/loisirs : Piano
Colonel

[OS] Tell Her GoodBye Empty
MessageSujet: Re: [OS] Tell Her GoodBye   [OS] Tell Her GoodBye EmptyJeu 21 Juin - 17:17

OH MON DIEU !!!
J'ai eu les larmes au yeux tout le long de ton OS.
J'écoutais I Remember et je trouve que cette chanson va aussi bien à ton OS ^^


Dernière édition par Mikka le Ven 22 Juin - 10:16, édité 1 fois
Revenir en haut Aller en bas
AnonymousInvité
Like oh~ All night long Oh ♫

Invité

[OS] Tell Her GoodBye Empty
MessageSujet: Re: [OS] Tell Her GoodBye   [OS] Tell Her GoodBye EmptyJeu 21 Juin - 20:47

awww mon dieu c'est vrai que ca fait penser a haru haru ! le dernier dialpgue est magnifique :'|
Revenir en haut Aller en bas
Hell F.Hell F.
Like oh~ All night long Oh ♫

Féminin Taureau Messages : 468
Age : 32
Lieutenant

[OS] Tell Her GoodBye Empty
MessageSujet: Re: [OS] Tell Her GoodBye   [OS] Tell Her GoodBye EmptyJeu 21 Juin - 22:07


Mikka

Oui I Remember convient aussi Smile Mais comme je l'avais utilisé pour un autre OS (je n'ai pas l'habitude de réutiliser les mêmes musiques ^^)
En tout cas Merci Smile SI t'as eu les larmes aux yeux, c'est que j'ai réussi l'OS Smile

Inochi Mehrong

Han j'ai vu que t'avais commenté ma fiction aussi. Merci merci merci Smile

Bah après pour Haru Haru c'est vraiment pas fait exprès, étant donné que l'histoire je l'ai eu dans la tête avec Severely, c'est vraiment le clip des FT Island qui m'a inspiré. Et en plus je ne savais pas encore quel perso masculin j'allais prendre, et c'est tombé sur GD, et c'est vrai que l'histoire, la fille morte, les bagues, GD et TOP forcément ça ressemble un peu à Haru Haru alors que ce n'était pas du tout ça au début

En tout cas Merci d'avoir commenté Smile

Oui je suis assez contente du dernier dialogue, je ne savais pas vraiment comment finir cet OS
Revenir en haut Aller en bas
AnonymousInvité
Like oh~ All night long Oh ♫

Invité

[OS] Tell Her GoodBye Empty
MessageSujet: Re: [OS] Tell Her GoodBye   [OS] Tell Her GoodBye EmptyJeu 21 Juin - 23:47

Je pleures, je n'arrive pas à m'arrêter ! C'est la première fois que je pleures autant pour une fiction ! C'est horrible ! J'ai le cœur en miette de le voir comme ça...
D'abord la colère, sur le fait qu'on lui ai caché sa mort, ensuite la descente aux Enfers, il plonge dans la folie, il n'accepte pas la situation. Franchement, le moment du restaurant m'a fait chialer comme une merde! et ensuite, ça coulait et ça coulait encore! Je te hais ! Mais je t'aime, parce que tu as réussi à le retranscrire tellement bien, que je suis dans cet état...
Je ne pourrais rien écrire d'autre sur ton chapitre tellement je suis bouleversée... Je te pleurerais dans les bras si tu étais à côté de moi TT_TT
Revenir en haut Aller en bas
Contenu sponsorisé
Like oh~ All night long Oh ♫



[OS] Tell Her GoodBye Empty
MessageSujet: Re: [OS] Tell Her GoodBye   [OS] Tell Her GoodBye Empty

Revenir en haut Aller en bas
 

[OS] Tell Her GoodBye

Voir le sujet précédent Voir le sujet suivant Revenir en haut 
Page 1 sur 1

 Sujets similaires

-
» Goodbye
» GOODBYE
» Parole + Traduction Goodbye
» B.A.P - SPY Goodbye stage @ Music Core!
» [Goodbye Stage] Power @ MBC Music Core

Permission de ce forum:Vous ne pouvez pas répondre aux sujets dans ce forum
B.A.P France :: Warriorz :: Fanfictions-