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| Sujet: Min Chan|Mes textes Sam 28 Jan - 22:45 | |
| Bonjour ou Bonsoir~ Au lieu de faire un sujet pour chaque OS, drabble, fiction... je vais tous les regrouper ici pour une mesure pratique. Ils sont classés par ordre chronologique. =) Divertissez-moi ! - Spoiler:
« L'espoir fait vivre mais celui qui se nourrit d'espoir meurt de faim. »
« Yeabouseyo ? » « Forget me… » Pourquoi ces mots ? Pourquoi cette personne ? Je ne suis qu’une ordure qui joue avec les sentiments des autres, ahah que c’est bon ♥ Est-ce que cette personne va pleurer ? Crier ? Être triste ? Tomber en dépression ? Se sentir seule ? Souffrir ? Pourquoi tant de questions ? Je me fiche pas mal de sa vie, je ne vis que pour m’amuser. Elle n’est pas assez divertissante donc je la jette, comme je le ferai avec un mouchoir qui n’est plus utilisable. Logique, non ? Maintenant je dois trouver autre chose à détruire. Veux-tu être ma prochaine victime ? Je pose cette question mais ne répond pas tu n’as pas le choix, c’est moi qui choisi mes victimes et non les victimes qui choisissent leur agresseur. J’aime voir souffrir les gens, j’aime faire souffrir les gens, j’aime ceci et personne ne m’en empêchera. Je fuis l’ennui, la monotonie, la lassitude… Mon seul but dans la vie est de me divertir et pour cela il y a les humains. Ah ! Ces petits êtres naïfs sont mes proies et je ne les lâcherai pas~. Aujourd’hui il pleut, n’est-ce pas magnifique ces petites gouttes s’écrasant contre le sol et ayant la chance de faire une sortie parachute sans parachute ? Je suis fou, oui je suis fou mais je vous assure que je suis normal. Me comprenez-vous ? Certainement pas puisque vous êtes fous ! Je crée des illusions, vous plongez sans hésiter dedans et vous vous réveillez par une baffe en découvrant la réalité sans être préparé. Pleurez-vous en vous réveillant ? Certainement puisque vous êtes fous ! Je suis peut-être dérangé mais vous ! Oui, vous ! Vous êtes pires, vous êtes faibles ! N’ayez pas peur, je ne suis là que pour m’amuser~. Quel nom se rajoutera à ma liste déjà si longue ? La population mondiale est de plus de 6 milliards de personnes, il y a de quoi m’occuper pour le restant de mes jours. Quel soulagement de savoir qu’il y aura toujours assez d’humains pour me divertir et les faire souffrir. Définition de malfaisant : Qui fait ou cherche à faire du mal à autrui. Est-ce mal de se divertir ? Définition d’égoïsme : Attachement excessif à soi-même qui fait que l’on recherche exclusivement son plaisir et son intérêt personnels. Ne vous amusez vous pas avec moi ? N’êtes-vous pas heureux d’être mes jouets ? N’exprimez pas votre avis, vous êtes mes jouets et vous n’avez pas le choix. Beaucoup de personnes m’aiment et je les comprends, moi aussi je m’aime. Peut-être y’a-t-il des personnes qui me détestent mais qu’est-ce que j’en ai à faire ? Rien, elles auraient mon attention que si elles étaient divertissantes. Ces personnes qui me détestent sont tout simplement jalouses de moi et je les comprends aussi. Qui ne rêverait pas d’être moi ? Un être beau, intelligent, agile, perfide, malin, calculateur, narcissique, hypnotique, impressionnant, hypocrite, gracieux, fort…pour résumer en un mot : parfait. Venez jouer, venez perdre, venez vous brûler, venez vous briser par le parfait joueur que je suis.« Je suis méchamment gentil, modestement orgueilleux et détestablement aimable. »
Mission accomplie - Spoiler:
« Pour bien faire, mille jours ne sont pas suffisants, Pour faire mal, un jour suffit amplement. » « C’est l’heure de remplir ta mission. » Je dois le faire, l’avion doit s’écraser au sol. Je me fiche de la vie des personnes à bord, ces personnes mourront. Je me fiche de savoir que ce jeune homme musclé tourne un film, que celui-là est le frère de Sandara Park ou que ces deux-là ont un avenir prometteur. Si mon maître me l’a ordonné, j’accomplirai ma mission sans réflexion. Je n’en ai pas besoin mon maître est là pour me dicter ce que je dois faire. Il m’a sauvé, élevé, nourri, logé… Je lui dois beaucoup et c’est pour cette raison que j’exécuterai tout ce qu’il me dira de faire. Je suis né en tant que marionnette et je mourrai en tant que tel. Toutes les personnes présentes dans cet avion ne savent pas qu’ils n’arriveront jamais à destination. Cette mère avec son enfant ne verra plus jamais son homme et son homme ne l’a verra jamais arriver à l’aéroport. Ces deux personnes âgées ne verront jamais leurs petits-enfants, les petits-enfants ne verront jamais leurs grands-parents. Cette jeune personne compétente n’aura pas de futur dans ce monde. Tous ces gens ont l’air heureux, pourtant ils vont mourir. Dehors, à travers le hublot, je peux observer un magnifique temps mais je ne serai plus là, ils ne seront plus là pour en profiter. Que suis-je ? Un terroriste ? Peut-être ou peut-être pas… Je ne me classe dans aucun statut particulier de la société. Je suis juste un humain, un humain pas comme les autres, un humain unique. J’arrive enfin devant la cabine des pilotes. Dois-je toquer ? A quoi bon, je suis là pour commettre un crime, je n’ai pas besoin d’être poli envers des personnes qui vont bientôt mourir. J’entre et crie une phrase ou un mot quelconque pour attirer l’attention des pilotes, ils se retournent vers la source de ces cries. Ils sont aveuglés, choqués devant ma personne. Déboussolés, ils appuient, règlent n’importe comment les commandes permettant un bon vol de l’avion. Pour en finir avec eux, je les assomme tous les deux. Les hôtesses n’arrivent à rien, quelles incompétentes ! Je peux entendre les gens s’affoler, se bousculer, c’est le chaos total. J’espère maître ou Rain que vous êtes heureux, j’ai accompli ma mission. Il ne reste presque plus de temps avant de s’écraser, je ferme les yeux. 3, 2, 1…C’est fini. Je suis ou plutôt j’étais Mir, un Fashion Terrorist. « On peut aussi bien prier une sardine, ce n'est qu'une question de foi. »
Why ?
- Spoiler:
« Pourquoi la machine fait ce bruit ? » Pourquoi suis-je ici ? Pourquoi les oiseaux volent ? Pourquoi les Chocapics ne piquent pas ? Pourquoi le soleil se lève ? Pourquoi le bowling se joue avec des quilles ? Pourquoi vais-je à l’école ? Pourquoi les épinards existent ? Pourquoi Papa n’est jamais là ? Pourquoi le Père Noël est radin ? Pourquoi doit-on aller chez le coiffeur ? Pourquoi les piqûres font mal ? Pourquoi les poissons ne coulent pas ? Pourquoi fait-il chaud ? Pourquoi doit-on se brosser les dents ? Pourquoi l’orange est orange ? Pourquoi les chiens n’aiment pas les facteurs ? Pourquoi les français ont un mauvais caractère ? Pourquoi les fourmis sont si petites ? Pourquoi est-on privé de dessert quant on a fait une bêtise ? Pourquoi les vaches regardent les trains passer ? Pourquoi des gens ont des trous aux oreilles ? Pourquoi les filles mettent du maquillage ? Pourquoi doit-on faire ses devoirs ? Pourquoi les vers de terre sont sucrés ? Pourquoi les voitures roulent vite ? Pourquoi les chevaux ne dorment pas dans des chambres ? Pourquoi la glace est froide ? Pourquoi dois-je manger ma soupe ? Pourquoi les hommes ont pleins de poil ? Pourquoi y’a-t-il la solitude ? Pourquoi la limonade contient des bulles ? Pourquoi fait-il noir pendant la nuit ? Pourquoi les chiens aboient ? Pourquoi le miel colle ? Pourquoi une semaine comporte sept jours ? Pourquoi les animaux doivent rester à la maison quand on va à l’école ? Pourquoi la Terre est ronde ? Pourquoi des personnes sont ridées ? Pourquoi le feu brûle ? Pourquoi les manchots vivent sur la glace ? Pourquoi le ciel est bleu ? Pourquoi un rectangle n’est pas carré ? Pourquoi sept fois huit est égal à vingt-huit ? Pourquoi ai-je quelque fois des mauvaises notes ? Pourquoi le voisin a plus de Pokémons que moi ? Pourquoi la lune est si loin ? Pourquoi le jus de framboise est rose ? Pourquoi les bateaux flottent ? Pourquoi les oreillers sont mous ? Pourquoi le citron est acide ? Pourquoi les cloches sonnent ? Pourquoi ai-je dix doigts ? Pourquoi les lapins n’aiment pas l’eau ? Pourquoi Dora et Babouche ne sortent-ils pas ensemble ? Pourquoi le vent souffle ? Pourquoi l’or est cher ? Et…et… Mais Maman, pourquoi es-tu morte ? « II faut renoncer au monde pour le comprendre. »
Qui es-tu ? Je ne suis plus rien.
- Spoiler:
Je rentre dans une chambre blanche, froide et calme. Pas n’importe quelle chambre, sa chambre. J’entends juste un bruit, cassant ce calme, qui se répète inlassablement mais contrairement à certain, n’énerve pas mais rassure. Je peux te voir, endormi paisiblement dans un lit blanc immaculé. Tu es si beau, si mignon, si tendre, si précieux pour moi. Je me rappelle de ces merveilleux souvenirs eux avec toi mais aussi des moments difficiles. Notre sortie au zoo avec ton émerveillement à chaque rencontre avec les animaux. Notre après-midi à la plage, tous les deux allongés sur le sable fin, dévoilant nos magnifiques corps. Tu es un ange, un ange innocent mais au lit tu es une autre personne. Il y a eu des moments tristes comme quant on a révélé notre relation et que nos fans nous ont rejetés. On ne vit plus en tant qu’idole mais en tant qu’humain. Nous avons achetés notre maison avec un jardin où tu aimes te prélasser au soleil. Nous revoyons nos anciens camarades et ils sont contents pour nous. Nous vivions heureux jusqu’au jour où tu as eu un accident mais heureusement pas mortellement, tu vas bientôt te réveiller et je me réjouis en avance de replonger dans ton regard, de partager des mots doux avec toi, d’entendre ta voix. Tu te réveilles enfin, tu ouvres lentement tes paupières et me regarde avec un air d’incompréhension. « Qui es-tu ? » Me posa-t-il finalement comme question. Je ne pouvais plus parler. Pourquoi cette simple question me fait autant souffrir ? Mon cœur se serre, je m’efforce de retenir mes larmes. Dis-moi que c’est une blague ! Dis-moi que tu veux me faire peur ! Dis le moi ! Je ne peux pas le croire, je ne veux pas le croire. Pourtant le médecin est formel, il ne se souviendra pas de moi, je suis complètement effacé de sa mémoire. Tu ne te souviens que de lui, cette personne qui s’incrustait dans notre relation au fil des jours mais qui ne représentait aucun adversaire. Tu lui demandes une réponse que tu n’as pas obtenue. « Mon cœur, qui est cette personne ? » Je n’en pouvais plus. T’amuses-tu à me torturer ? Etais-je une erreur à supprimer ? Tu as supprimé cette erreur pour recommencer une nouvelle histoire avec une nouvelle personne. Mais qui suis-je ? Qui suis-je pour toi maintenant ? Un inconnu. « Moi ? Je ne suis plus rien. » Je pars. Je pars avec un regard vide, un cœur brisé, un esprit tourmenté, un avenir modifié. « Que deviendra ma vie ? » J’étais parti avec cette dernière question. Aujourd’hui je suis vieux, je peux répondre à ce jeune homme qui était pleins d’espoir, ma fin est peut-être bientôt proche mais depuis tout ce temps j’erre dans le monde comme erre mon cœur dans ce désert aride qu’est ma vie sentimentale. Mes sentiments ? J’en ai plus. Ma vie ? J’en ai plus. Une destination ? J’en ai plus. Chaque jour, je me lève pour marcher, marcher vers un monde inconnu, un monde marché par un inconnu.
Ladybug
- Spoiler:
Aujourd’hui il faisait beau, le soleil brillait haut dans le ciel, peu de nuages dans ce bleu limpide et j’étais heureuse. Pas d’école, c’était le week-end et Papa avait le temps de jouer avec moi. On se trouvait au parc, accompagnée de ma peluche Hamtaro que mon père m’avait offert à mon récent anniversaire. Je gambadais dans l’herbe verte encore un peu fraîche et parmi les fleurs de toutes les couleurs. Papa travaillait tellement dur pour pouvoir me rendre heureuse, il était tellement fatigué que se reposer un peu lui faisait du bien. J’ai toujours aimé le voir sourire même si c’était des moments rares depuis que Maman était morte. Mon Papa était merveilleux, c’était la personne la plus précieuse que j’avais et qui m’appréciait. « Oh ! Une coccinelle ! » M’écrié-je. Elle est toute mignonne avec sa carapace rouge et ses petits points noirs. Elle grimpe sur ma main grâce à ses fines pattes, elle me chatouille mais je ne bouge pas de peur de la faire tomber, elle a l’air fragile et je n’ai pas envie de lui faire du mal. Papa s’approcha de moi, contempla mon visage émerveillé et me dit : « Elle est magnifique, elle t’apportera de la chance si elle s’envole. » Puis son regard se braqua sur une petite tige, Il la prit dans ses mains et me la montra. « Oh ! Toi aussi tu as trouvé une coccinelle ! C’est l’inverse. » Dis-je. Effectivement, celle-ci était noire avec des points rouges mais elle était aussi très belle. Mon ventre commença à crier famine, c’est l’heure du goûter. Mon père, ayant entendu le bruit, me proposa d’aller chercher une glace de l’autre côté de la route qui longeait le parc. Il laissa sa coccinelle s’envolait dans le ciel, pris son portefeuille qu’il avait laissé sur un banc non loin de moi et se mit à marcher rapidement vers la route. Le glacier allait bientôt partir, mon père se mit à courir et traversa. Ma coccinelle était toujours dans ma main, et ne voulant pas s’envoler, je la remis à terre. J’entendis alors un énorme bruit, je me retournai et je vis Papa par terre, du sang s’échappant de son corps. Je couru vers lui et le pris dans mes bras. « Papa ! Papa ! Relève-toi ! Réveille-toi ! » Il entrouvrit ses yeux, ses yeux n’exprimaient rien, il ouvrit sa bouche, certainement pour parler mais au lieu de cela cracha du sang qui tâcha ma robe bleu. J’étais paniquée, je commençais à trembler. Ma voix montait dans les aigus. « Papa, ne me quittes pas ! Tu n’as pas le droit de me laisser ! » Je le secouai. Les gens autour de moi n’avaient rien de mieux à faire que d’observer cette scène en exprimant de la pitié, regardant un homme agoniser et une petite fille pleurer. La peau de Papa commençait à refroidir, son pouls ralentissait, ma robe était rouge et ma vue brouillait par le torrent de larmes que je versais. « Papa ! Tu ne va pas mourir, hein ? Tu sais que je t’… » Dans un dernier crachat de sang, dans un dernier battement de cœur, dans un dernier souffle, mon père était mort. « PAPA ! » Mon dernier cri de désespoir. Après 5 minutes d’immobilité à enlacer le corps, maintenant froid, de mon père, les ambulanciers arrivaient mais c’était trop tard. « Lâche le corps et va sur le trottoir petite. » Un ambulancier pris le corps de mon père et un autre me poussa vers le trottoir. Doucement je relevai la tête et je vis, sur ma peluche abandonnée dans l’herbe, se moquant de moi, une petite coccinelle noire.
Moi et toi. Toi et elle.
- Spoiler:
« Le fou n'est l'homme qui a perdu la raison... Si je représentais le noir, toi tu étais le blanc, elle le gris. Si j’étais le bleu, toi tu étais le rouge, elle le violet. Chaque jour, je me levais pour voir ton visage où s’étirait toujours un merveilleux sourire. J’aimais imaginer que tu ne souriais rien que pour moi, mais tu ne me voyais pas, hein ? En réalité tu ne parlais pas à moi, mais à elle, j’étais invisible, insignifiant à tes yeux. Pendant que je vivais une illusion de bonheur, tu ne pensais qu’à elle, encore et encore… Tu ne te rendais pas compte que je souffrais, je supportais la douleur, le mal-être de ne pas exister pour toi. Vas-tu t’en apercevoir ? Dans mon quotidien, dans ma chambre, dans ma tête, dans mes rêves, dans ma vie, il n’y a que ta présence. Je t’aime. Les trois seuls mots que je voudrais t’avouer, ils ne sont jamais sortis, je n’en ai jamais eu la force. Je me mure dans le silence. Mon rôle ? Un objet du décor, qu’on se sert quand on en a besoin. Je n’ai éprouvé des sentiments même infimes qu’envers toi. Il n’y avait que cet escargot, qui me tenait compagnie lors de mes récréations avant de t’avoir connu, envers qui j’ai eu de la sympathie. N’est-ce pas pathétique ? Rester avec moi doit être certainement d’un très grand ennui.
Je chasse ces diverses pensées et me concentre sur le moment actuel. « Vous êtes déclarés Mari et Femme. Embrassez-vous. » Tu tiens délicatement sa main, lui lance un sourire plein de tendresse et pose doucement tes lèvres sur les siennes. Tu es heureux, elle aussi. Et moi, je regarde cette scène, décomposé, brisé, oublié. Je suis venu à ton mariage, comme un idiot, alors que je n’ai pas réussi à te détester. Je suis un simple inconnu pour vous. Mais un inconnu qui t’aime. Qui se souvient-il de moi ? Personne je pense. Je quitte l’église, respirant profondément, ma tristesse est de plus en plus dure à maîtriser.
Je ruminais ces souvenirs, des souvenirs que je n’aurai pas du me rappeler. Ma rancœur devient de plus en plus lourde, de plus en plus forte, de plus en plus incontrôlable. Elle, je ne la vois que comme un détritus, une pourriture, une tâche, elle te salit, elle ne te mérite pas. Je dois agir. Je réfléchis, comme un savant fou, dans ma maison, tout seul, oublié de tous.
Une voix me ramène à la réalité. « Que l’accusé se lève, qu’il purge sa peine de 70 ans en prison, pour meurtre d’une jeune femme à coups de couteau. » Je me lève, et avant de partir, je jette un coup d’œil derrière moi, pour te voir une dernière fois. Tu es assis à côté des parents de la victime, tes beaux-parents. Tu me regarde avec un air de dégout. Je te réponds par un regard remplie de désirs. Moi aussi je t’aime. C’est fou ce que l’amour peut faire faire à un humain, hein ? C’est fou ce que peut faire un fou par amour, hein ? Je suis fou, fou amoureux de toi. ...Le fou est celui qui a tout perdu, excepté la raison. »
Wait me
- Spoiler:
Une seconde, une minute, une heure, une journée, une semaine, un mois, une année, un siècle. Combien de temps vais-je devoir encore souffrir ? Toi seul occupe mes pensées, m’empêchant de dormir, m’empêchant de réfléchir. Je deviens fou, j’aimerai toucher ta peau et tes lèvres si douces, m’enivrer de ton odeur mais tu n’es plus là. Je n’arrive plus à vivre. Ma tête tourne, ma vision se trouble, mes muscles ne répondent plus, mon cœur est froid, mon expression se fige et dans bruit sourd, la boîte de somnifères, vide, tombe de mes mains sans vie. « Attends-moi Jiho… »
Cache-cache
- Spoiler:
« …28, 29, 30 ! Maman, j’ai fini de compter, cache-toi bien, je vais te chercher ! » Et sur cette phrase, un petit enfant sortit de sa chambre, descendit les escaliers, longea le mur d’un couloir et quitta une maison. Il était simplement vêtu d’un pull léger et d’un pantalon trop grand. Ses yeux, couleur encre, exprimaient de l’innocence ou de la pureté, je ne saurai dire. Sa chevelure était courte, son visage pâle rayonné d’une joie inexpliquée. Dehors il regardait partout autour de lui et lançait quelques fois des petits cris, essayant vainement de trouver sa mère. Après être passé devant plusieurs magasins, plusieurs haies et traversé quelques routes et rues, il franchit les grilles forgées, légèrement rouillées, et déambula dans ces milliers d’avenues, ayant comme sol, une terre trempées où poussaient quelques brins d’herbe. Il marchait, courait, sautait, criait avec force, étant complètement dans son jeu. Les personnes présentes faisant peu attention à lui. « Maman ! Je t’ai trouvé ! » Il était si content de réussir qu’un sourire se forma sur ses lèvres rosées. « Je suis le plus fort ! Tu as vu Maman ? » Sans attendre de réponse, il s’assit et caressa de ses doigts fins la cachette, puis son attention se dirigea sur un papillon, voletant quelques mètres plus loin. A proximité de sa main, un cadre y était posé, contenant une photo d’une femme souriante avec son enfant dans les bras, et si on remontait un peu, on pouvait y lire le nom d’une mère décédée, décédée trop tôt.
Dernière édition par Min Chan le Lun 28 Jan - 21:05, édité 8 fois |
| | | Invité Like oh~ All night long Oh ♫Invité
| Sujet: Re: Min Chan|Mes textes Dim 29 Jan - 20:20 | |
| Elles sont belles mais très triste >q< *.* J'ai adorée la numéro 5 :3 |
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| Sujet: Re: Min Chan|Mes textes Dim 29 Jan - 21:59 | |
| Merci beaucoup Hostaf'. =) C'est vrai, presque tous mes OS sont tristes. Il ne faut pas s'attendre au pays des bisounours et des bonnes fées. ^^ |
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| Sujet: Re: Min Chan|Mes textes Jeu 8 Mar - 17:05 | |
| - Spoiler:
Mon premier drabble, LeaderxMaknae. Wait me
Une seconde, une minute, une heure, une journée, une semaine, un mois, une année, un siècle. Combien de temps vais-je devoir encore souffrir ? Toi seul occupe mes pensées, m’empêchant de dormir, m’empêchant de réfléchir. Je deviens fou, j’aimerai toucher ta peau et tes lèvres si douces, m’enivrer de ton odeur mais tu n’es plus là. Je n’arrive plus à vivre. Ma tête tourne, ma vision se trouble, mes muscles ne répondent plus, mon cœur est froid, mon expression se fige et dans bruit sourd, la boîte de somnifères, vide, tombe de mes mains sans vie. « Attends-moi Jiho… »
- Spoiler:
Cache-cache
« …28, 29, 30 ! Maman, j’ai fini de compter, cache-toi bien, je vais te chercher ! » Et sur cette phrase, un petit enfant sortit de sa chambre, descendit les escaliers, longea le mur d’un couloir et quitta une maison. Il était simplement vêtu d’un pull léger et d’un pantalon trop grand. Ses yeux, couleur encre, exprimaient de l’innocence ou de la pureté, je ne saurai dire. Sa chevelure était courte, son visage pâle rayonné d’une joie inexpliquée. Dehors il regardait partout autour de lui et lançait quelques fois des petits cris, essayant vainement de trouver sa mère. Après être passé devant plusieurs magasins, plusieurs haies et traversé quelques routes et rues, il franchit les grilles forgées, légèrement rouillées, et déambula dans ces milliers d’avenues, ayant comme sol, une terre trempées où poussaient quelques brins d’herbe. Il marchait, courait, sautait, criait avec force, étant complètement dans son jeu. Les personnes présentes faisant peu attention à lui. « Maman ! Je t’ai trouvé ! » Il était si content de réussir qu’un sourire se forma sur ses lèvres rosées. « Je suis le plus fort ! Tu as vu Maman ? » Sans attendre de réponse, il s’assit et caressa de ses doigts fins la cachette, puis son attention se dirigea sur un papillon, voletant quelques mètres plus loin. A proximité de sa main, un cadre y était posé, contenant une photo d’une femme souriante avec son enfant dans les bras, et si on remontait un peu, on pouvait y lire le nom d’une mère décédée, décédée trop tôt.
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| | | Invité Like oh~ All night long Oh ♫Invité
| Sujet: Re: Min Chan|Mes textes Dim 18 Mar - 1:37 | |
| Je trouve vraiment que tu as un très beau style d'écriture. J'ai beaucoup aimé lire tes OS, c'est vrai que c'était un peu triste, mais j'ai tout de même adoré ! Bravo |
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| Sujet: Re: Min Chan|Mes textes Mer 4 Juil - 21:00 | |
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Auteur: Min Chan Rating: G Genre: Tragedy ? Deathfic ? Couple: G-TOP Disclamer: Les personnages ne m'appartiennent pas -malheureusement-. Notes de l'auteur: Il date un peu ce texte, je viens de le retrouver, j'ai décidé de le poster ici et je voudrais vos avis. =)
Why did you forsake me ?
Je tente d'oublier cet incident, cet incident qui ne s'effacera pas. J'essaye de rêver, rêver de ton opération réussie, ton réveil quelques jours plus tard, ta sortie après quelques semaines, nos balades main dans la main, nos sourires et nos regards, ton odeur se mélangeant à la mienne, tes yeux si profonds...Mais la réalité me rattrape, une réalité silencieuse. Ce monde m'est devenu sourd, le seul bruit qui résonne encore dans ma tête et qui me hantera jusqu'à la fin, ce bip incessant, ce bip me rappelant que tu n'es plus là.
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Auteur: Min Chan. Rating: G. Genre: Deathfic. Couple: G-TOP. Disclamer: Les personnages ne m'appartiennent pas -malheureusement-. Notes de l'auteur: Un texte écrit il y a un mois ou deux.
No destination for my eyes
Un coup de feu partit, un bruit sourd déchira l’air, un corps tomba à terre. Ma respiration se coupa, mes doigts tremblèrent, une vague de sentiments bouscula mon cœur, quelques spasmes secouèrent mon enveloppe charnelle. Je couru vers lui et j’enlaçai doucement ce corps, frêle, se refroidissant lentement. Dans ses derniers souffles de vie, dans un murmure rauque, j'entendis, sa dernière phrase, ses derniers mots Je suis capable de tout pour obtenir un regard de ta part. Et sans le regarder, je le berçais…Je le berçais jusqu’à ce que la mort veuille bien le chercher.
- Spoiler:
Auteur: Min Chan. Rating: G. Genre: Deathfic. Couple: G-TOP. Disclamer: Un texte inspiré d'un précédent (=> why did you forsake me ?).
Deafness or not. I love you.
Je t’aime. Je t’aime même si tu ne peux entendre les oiseaux qui chantent, la pluie qui tombe, les gens qui parlent, la vie qui grouille, le son de ma voix, le sens de la vie. Je t’aime. Et ceci j’aurais bien voulu que tu le saches. Que tu le saches avant d’être renversé par une voiture, avant de t’être vidé de ton sang, avant d’avoir fermé tes paupières. Mais surtout avant d’avoir quitté ce monde. La surdité n’est pas une réelle contrainte, à part pour te dire je t’aime.
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| Sujet: Re: Min Chan|Mes textes Lun 9 Juil - 17:40 | |
| RAJOUT Auteur: Min Chan. Rating: G. Genre: Deathfic. Couple: Jane Zhang & Sitar Tan. Disclamer: Les personnages ne m'appartiennent pas. Notes de l'auteur: J'ai été inspiré en écoutant cette musique => ICI de Sitar Tan. Si vous voulez une musique de fond pour lire, vous pouvez l'écouter. La musique commence à 1m05. C'est une sorte de mini-fiction. Il y aura une suite, constituée d'autres drabbles, tournant autour de la même histoire.
« La mer des souffrances est sans limites. »
JANE ZHANG | Elle l’aime.
Elle le lui avait pourtant dit. Est-ce qu’elle en avait conscience ? Conscience qu’elle l’aimait ? Elle l’aimait même si elle était malade. Des larmes coulaient le long de ses joues, des sanglots irréguliers brisés le silence de la pièce. Elle était recroquevillée dans un coin, tenant dans ses petites mains, un cadre où l’on pouvait voir deux jeunes filles souriantes s’enlaçant. Elle était triste, dévastée, anéantie mais plus que tout elle était vide. Respirer lui devenait douloureux. Combien de fois le lui avait-elle dit : « On ne joue pas avec le feu ».
« Les souvenirs ne sont en général, jamais exempts de souffrance. »
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SITAR TAN | Elle danse, danse et danse.
Elle danse avec le feu. Elle tourne, elle saute, elle trépigne. Que crie-t-elle ? Sa Joie ? Son corps est animé d’une énergie enfantine qu’on pourrait désigner de folie. Puis elle tombe et se roule par terre. Petit à petit ses membres arrêtent de bouger. Est-elle fatiguée d’avoir autant dansé ? Ses envies et ses désirs se sont-ils consumés ? Elle reste là, à terre, la bouche grande ouverte et ses yeux s’écarquillant sous la souffrance. Son corps noircit et son âme s’évapore. « Cendres » est le seul mot caractérisant la vie d’une pyromane.
« Celui qui a besoin de feu marche vers la fumée. »
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| Sujet: Re: Min Chan|Mes textes Lun 30 Juil - 14:48 | |
| RAJOUT JANE ZHANG | Souvenirs étouffants.
Elle eut une soudaine envie d’ouvrir cette boîte. Cette boîte qui contenait trop de souvenirs pour sa petite taille. Pourquoi cette soudaine envie ? Elle ne savait pas. Peut-être pour revoir ce visage qui lui manquait tant, peut-être pour vérifier l’existence de ce sentiment. Quoi qu’il en soit, elle était accroupie près du lit, cherchant à attraper l’objet de ses convoitises, après l’avoir ramené à ces pieds, elle ouvrit délicatement le couvercle en bois. A l’intérieur de cette boîte se trouvaient des photos, des lettres et un pendentif, sur la plupart des photos on pouvait y voir deux jeunes filles, des fois elles souriaient, des fois rigolaient ou s’enlaçaient. Elles étaient heureuses. Ce qu’on remarquait était les deux pendentifs entourant leur cou, ce qu’on ne remarquait pas étaient les quelques mots gravés éternellement sur ces doux morceaux de métal. Après avoir regardé longuement toutes ces photos, tout en ayant laissé échapper quelques larmes qui discrètement roulaient le long de ses joues pour finir leur chemin sur son fin pull en laine, elle se décida à relire cette lettre dont elle avait compris tout le sens après cet évènement. Sur cette lettre étaient écris des mots d’amours, des remerciements pour avoir passé une journée magnifique ou plutôt magique. « Merci, c’était la première fois, que je jouais avec des bougies magiques et tu ne peux pas savoir la joie que j’ai ressentie pour avoir eu la chance de passer ce moment avec toi, après une journée merveilleuse, une soirée inoubliable. Ce n’est qu’en étant allongées toutes les deux sur le canapé, face à la cheminée nous réchauffant grâce à sa douce chaleur, que je compris qui avait pris la deuxième place dans mon cœur. » Les trois derniers mots signaient et mettaient fin à ce texte « Tan Wei Wei ». Elle lut et relut ce nom qu’elle chérissait tant et laissa, une fois de plus, la tristesse ravagée son visage, son visage qui manquait de vie. Elle prit le pendentif dans une de ses mains et regarda au dos les inscriptions gravés « Tan Wei Wei, je t’aime. ZLY. » Elle tremblait légèrement puis, de sa main libre, elle enleva son propre collier pour y lire à quelques mots près les mêmes inscriptions « Zhang Liang Ying, je t’aime. TWW. » Elle vacilla mais essaya de ne pas tomber et recommença à respirer, car oui elle avait oublié ce geste simple mais quotidien permettant de vivre, elle l'avait oublié dès qu'elle avait eu le collier en main. Elle voyait trouble, certainement à causes des larmes qui allait bientôt quitter ses yeux. Elle déposa, délicatement, les photos, la lettre et le pendentif dans la boîte, et la referma avec le couvercle pour enfin la remettre sous le lit. Elle s’allongea lentement et commença à étouffer sous un lourd poids, un lourd poids composait de sentiments comme la tristesse, l’amour, le désespoir, d’impressions comme le vide, la suffocation. Elle étouffait et elle ne put s’empêcher de briser le silence, laissant quelques sanglots déchirer un peu plus son cœur maintenant meurtri. Elle l’aime.
« L'angoisse n'est rien d'autre que cette sensation étouffante d'impuissance? Cette absence d'espoir, cette absence de futur. Rien. Rien à faire, rien devant, rien derrière. » JANE ZHANG | Est-ce si mal d'aimer ?
« Tu me manques. Ecris-moi s’il te plaît. Jane Zhang, je t’aime. Je t’aime. Sitar Tan. »
Une très courte lettre, pourtant un sentiment de tristesse et de joie l’habite discrètement. Cette simple lettre, ces quelques phrases, ces quelques mots, ce n’est peut-être pas grand-chose mais cela l’a rendu heureuse et triste. Son visage s’assombrit. Elle se pose tellement de questions. Heureuse ? A-t-elle le droit d’être heureuse en ce moment ? Non, elle n’a pas le droit. Pourquoi ne fait-elle que pleurer ? Elle n’arrive pas à s’arrêter. Comment va-t-elle ? Elle ne sait pas. Arrivera-t-elle à sourire ? Seul le temps le sait. Elle relit encore et encore ces quelques mots, ces cruels mots qui fragilisent un peu plus son cœur, un cœur qui se brise lentement mais sûrement. Elle veut lui répondre, elle se doit de répondre. Elle se lève doucement du lit et, toujours avec cette délicatesse, s’assoit sur une chaise en bois, dépose la lettre sur le bureau lui faisant face et cherche un stylo et un feuille. Elle ouvre le tiroir de droite et tombe sur une photo, une photo lui rappelant trop de souvenirs, des souvenirs qui invitent les larmes à s’enfuir et galoper le long de ses pauvres joues. Elle referme le tiroir d’un geste maladroit pour ouvrir celui à sa gauche. Elle ne tombe pas sur une photo, non, ce n’est qu’un morceau de journal. Un morceau de papier qui lui rappelle chaque jour la dure réalité. Elle ne veut pas lire le titre, un titre choquant ou douloureux, mais ce titre elle ne peut que le connaître. « Une pyromane brûle à vif une femme. La femme est morte. » Pourquoi ? Elle se pose toujours la question. Elle essaye de se concentrer sur sa lettre pour s’échapper de ses sombres pensées. Des pensées qui auront le temps de la hanter cette nuit et les nuits à venir, seule dans son lit. Dans leur lit. Elle secoue la tête vivement, écrit lentement et note les mots qui lui viennent sans réfléchir. Elle a terminé. Elle repose son stylo, plie la feuille et l’installe dans une enveloppe, elle ira la poster demain. Elle regarde son portable, un portable qui ne reçoit plus de messages. Tous ses proches, tous ses amis l’ont abandonné en sachant la nouvelle. Ils l’ont traité de folle et bien d’autres insultes, elle pouvait lire dans leurs yeux du dégoût. Du dégoût, comme si toutes ces années remplies de rires et de sourires n’existaient plus. Voilà ce qu’elle était, une étrangère qu’on veut oublier. Et on lui a pris la seule personne qui la soutenait, la seule personne qui l’aimait. Le monde lui tourne le dos, personne ne vient lui tendre une main. Il ne suffit qu’une main pour la relever, une épaule pour la soutenir, une personne à qui se confier pour avancer. Mais elle est seule. Elle ne fait que chuter. Toute chute à une fin.
« Quand tu tombes, seul le sol t’attend. »
Dernière édition par Min Chan le Mar 4 Sep - 21:36, édité 1 fois |
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| Sujet: Re: Min Chan|Mes textes Ven 31 Aoû - 8:41 | |
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Auteur: Min Chan. Rating: G. Genre: Romance. Couple: G-TOP. Disclamer: Les personnages ne m'appartiennent pas -malheureusement-
STILL ALIVE
« Petit à petit, tu t’étoufferas et, impuissant que tu es, tu ne feras rien. » Tu étouffes. Enfermé dans une si petite pièce. Depuis déjà quelques temps, l’oxygène se fait rare. Tu as laissé échapper tes ressources sans même vouloir les rattraper. Tu t’empoisonnes. Tout ce CO2 présent dans la pièce te perdra. Tu n’arrêtes pas de tourner en rond, sans même voir la fenêtre, laissant passer une douce lumière, sans même avoir essayé de l’ouvrir. Personne ne veut te tuer, tu n’es que ton propre meurtrier. Ouvres les yeux et tends l’oreille, je ne te le répéterai pas. « Dois-je t’ouvrir cette porte afin de laisser passer une légère brise ? »
« Tu as deux poumons pour respirer, deux yeux pour voir, deux jambes pour marcher mais tu n'as qu'un cœur pour aimer, prends en soin... » |
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| Sujet: Re: Min Chan|Mes textes Mar 11 Sep - 19:57 | |
| - Spoiler:
Auteur: Min Chan. Rating: G. Genre: Deathfic. Disclamer: Les personnages ne m'appartiennent pas-malheureusement-. Note de l'auteur: Je suis horrible.
Chien et Chat « Nous mourons tous, mais nos tombes sont différentes. » Un chien et un chat, deux êtres qui ne s’accorderont jamais. Un jour, un chat, voulant pêcher, tomba dans l’eau par manque d’expérience. Il ne savait pas nager. Un chien, qui passait par là, voulu l’aider, il plongea dans l’eau et attrapa le chat par le cou. Le courant était fort, le chien essayait du mieux qu’il pouvait de ne pas lâcher le chat et de le ramener sur la berge. Après quelques efforts, ils étaient tous deux sur la terre ferme. Et ce n’est qu’en relâchant le corps du chat, qu’il vit sur ce dernier, une fine rivière, de teinte carmin, coulant le long de son pelage. Le chat, égorgé par des dents acérés et agonisant lentement, eu le temps de colorer d’un rouge discret le petit cours d’eau. Le chien ne put que repartir la tête basse, laissant le petit corps sans vie refroidir au gré du vent. Jiho, un nom qui ne s'accordera jamais avec Yongguk.
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| | | Invité Like oh~ All night long Oh ♫Invité
| Sujet: Re: Min Chan|Mes textes Mer 12 Sep - 14:46 | |
| MAIS ESPÈCE DE FOLLE SANS CŒUR TT ___________________TT Pauvre chat et pauvre Chien ! (Chien, je sais que ton action était bonne, je t'en veux pas ! HUG, mais j'en veux à l'auteur ! *OUT*)
BREEEEFEUH je me casse xD J'aime bien comme tu écris ! ^^ |
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| Sujet: Re: Min Chan|Mes textes Lun 5 Nov - 22:27 | |
| Merci Azn'. ♥ J'espère que tu as compris la métaphore se cachant derrière le chat et le chien. =) Je sais que je suis horrible mais c'est plus fort que moi. u.u' - Spoiler:
a flower for you « La solitude est un jardin où l'âme se dessèche, les fleurs qui y poussent n'ont pas de parfum. » Dans un parc, un banc en bois était souvent inoccupé. Si on s’y asseyait on pouvait voir, en face, un vieil arbre, et aux racines de cet arbre, un vase occupé par une seule et unique fleur. Une fleur déposée à la mémoire d’une personne qu’on ne voulait pas oublier. Cette fleur était du même bleu que le ciel, elle était fine et discrète pourtant les gens ne voyaient qu'elle. On pouvait penser que cette âme n’avait certainement pas été oubliée, car on changeait aussi régulièrement la fleur qu’elle n’avait point le temps de se faner. Et comme tous les mercredis, dans ce parc un inconnu s’installait sur le banc vide et fixait inlassablement la fleur. Certainement plongé dans des souvenirs. Des douloureux souvenirs. Et comme tous les mercredis, dans ce parc, quand vingt heures sonnaient, l’inconnu quittait cet endroit d’une marche lente et monotone. Laissant la fleur s’endormir aux côtés de la solitude. - Spoiler:
Auteur: Min Chan. Rating: G. Genre: Angst ? Disclamer: Mir ne m'appartient pas. Note de l'auteur: J'ai été inspiré par cette chanson dont j'aime tant les paroles : Tablo | Expired
A F R A I D Avoir Fait de ma Routine un Avenir Imprimé par ma Destruction « J’ai peur…»Tous les jours je me lève, me regarde dans le miroir, observant le reflet d’une personne que je ne suis pas. Dès que je quitte ma chambre, je me plonge dans un rôle que je me suis construit, un rôle aimé par les autres, un rôle cachant un être dont on ne veut pas. Je continue cette mascarade malgré la fatigue. Une fatigue s’accumulant petit à petit, assommant mes épaules d’un poids chaque jour de plus en plus oppressant. Tous les soirs, je rejoins ma chambre et m’évade enfin de mon personnage. Demain ressemblera à aujourd’hui. Mais pour encore combien de temps ? Aurai-je encore la force de me réveiller ? Moi ? Une personne seulement poussée par la peur ? J’ai peur de devenir un livre que personne ne lit, une musique que personne n'écoute. J’ai peur d'être abandonné comme un film tournant dans un cinéma vide. Assis sur le parquet froid de mon antre, un murmure s’échappe.
« J’ai peur… » - Spoiler:
Auteur: Min Chan. Rating: G. Genre: Angst ? Pairing: BangHim. Disclamer: Les personnages ne m'appartiennent pas. Note de l'auteur: Si je n'étais pas là, je n'aurai pas pu écrire ce texte
Un si sans issue. « Avec le mot « si » on peut faire tout ce qu'on ne peut pas faire. » Si tu étais là, tu m’aurais réveillé pour éviter d’être en retard. Si tu étais là, tu m'aurais obligé de prendre le petit-déjeuner. Si tu étais là, tu m’aurais empêché de fumer ma cigarette du matin. Si tu étais là, tu m’aurais conseillé de suivre attentivement les cours. Si tu étais là, tu m’aurais arraché la canette de soda énergisant des mains. Si tu étais là, tu m’aurais préparé au midi un repas sain et équilibré. Si tu étais là, tu m’aurais proposé au milieu de l’après-midi un petit encas. Si tu étais là, je ne serais pas rentré seul à la maison. Si tu étais là, je ne me serais pas enfermé seul dans la chambre. Si tu étais encore là, je n’aurai pas dû aller fleurir ta tombe. Si tu étais encore là, tu ne serais pas la cause de ces milliers de larmes dévalant mes joues. Si seulement tu étais encore de ce monde, je serais l'homme le plus heureux
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| Sujet: Re: Min Chan|Mes textes Sam 1 Déc - 18:24 | |
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Auteur: Min Chan. Rating: G. Genre: Mystery. Disclamer: Taeil ne m'appartient pas. Note de l'auteur: Texte inspiré par cette chanson ♦
Il ne la connaissait pas. Taeil ne put que la fixer. Il ne la connaissait pas. Irrésistiblement attiré, il se forçait à mémoriser chaque trait, chaque parcelle de son élégante silhouette. Le visage de la jeune femme était pâle, seulement coloré par deux nuages rosés, délicatement posés sur les pommettes de ses fines joues. Ses cheveux, d’un noir ébène, dansaient gracieusement et lui arrivaient certainement au creux des reins. Ses yeux, d’un exquis marron glacé, contemplaient le ciel, regardaient les rares oiseaux s'amusant à frôler les cieux. Ses lèvres, légèrement gercées et discrètement crispées, n’exprimaient aucune émotion. Qui était-elle ? Taeil ne la connaissait pas. Il ne connaissait pas ce cadavre bougeant au rythme des vagues. « La vie, c’est comme les vagues, c’est comme l’écume, Tout se disloque, tout s’en va, tout se perd. » |
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| Sujet: Re: Min Chan|Mes textes Dim 16 Déc - 16:50 | |
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Auteur: Min Chan. Rating: G. Genre: Deathfic ? Angst ? Disclamer: Les personnages ne m'appartiennent pas. Note de l'auteur: Une petite pensée pour la tuerie de Newtown. Toutes mes sincères condoléances aux familles des victimes. Un texte écrit avec cette chanson ♦
Ange « Les hommes lèvent les yeux et disent : "Le ciel est pur", Alors qu'ils regardent sans le voir, un grand peuple d'anges bleus. » Il la voyait parfaitement. Les cheveux châtains détachés, les yeux bleus qui pétillaient, le sourire qui ornait son joli visage d’enfant. Elle portait une robe blanche, pas une robe d’été mais une d’hiver. Dans son dos, était accrochée une jolie paire d’ailes, des ailes aux fines plumes blanches. A ses pieds, une paire de souliers blancs s’accordait à sa robe. Jouant l’ange à la perfection parmi l’âne, la vache et le chameau joués par d’autres enfants. Il la regardait, l’admiration se lisant dans ses yeux.
Assis sur ce banc froid, dans cette église silencieuse, il regardait bien le spectacle. La souffrance se lisant dans ces yeux, les larmes dévalant ses joues, il voyait l’âne, la vache et le chameau. Mais il manquait la petite fille. Il manquait le petit ange blanc.
Olivia Engel 2006 – 2012 |
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| Sujet: Re: Min Chan|Mes textes Mer 16 Jan - 22:16 | |
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Auteur: Min Chan. Rating: G. Genre: Mystery. Disclamer:Tablo ne m'appartient pas. Note de l'auteur: Texte inspiré par cette chanson ♦
a sky to dream « Que le ciel existe, même si ma place est en enfer. » Il volait parmi les nuages, il touchait la lune et chatouillait les étoiles. A mi-chemin entre la Terre et les Cieux, il se promenait. Il connaissait toutes les constellations et chaque nuit il les observait, laissant son âme d’enfant émerger. Filant dans les airs, il était libre. Libre mais plus pour longtemps, au loin il voyait déjà la nuit s’éclaircir. Il entama donc le chemin vers cette maison si froide, si lugubre et si silencieuse. Toute joie ayant disparu de son visage. Il était arrivé. Il rejoignit ses camarades, figés dans la pierre. Regardant comme toujours, l’aurore qui se moquait fièrement de lui.
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| Sujet: Re: Min Chan|Mes textes Ven 18 Jan - 18:53 | |
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Auteur: Min Chan. Rating: G. Genre: Angst. Disclamer:Jay Park ne m'appartient pas. Note de l'auteur: Texte inspiré par cette chanson ♦
we'll dance. « Votre agonie est longue, Votre mort est certaine. » Il ne dormait pas. Il était allongé sur le parquet sale et usé d'une petite pièce. La lumière, venant de la seule fenêtre, éclairait d'une faible lueur son corps. Ses yeux mi-clos dont on ne pouvait plus voir la couleur fixaient le sol, ses cernes violacées creusaient son fin visage, ses lèvres gercées tremblotaient et ses cheveux en bataille ne ressemblaient plus qu'à de la paille. Ses vêtements, quelque peu troués, le démangeaient et il ne sentaient ni ses bras ni ses jambes. En face de lui, un rat le regardait longuement. Il soupira. Puis ferma lentement ses yeux. Cette nuit, les rats danseront.
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| Sujet: Re: Min Chan|Mes textes Lun 28 Jan - 21:01 | |
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Auteur: Min Chan. Rating: G. Genre: Deathfic. Disclamer: Gayoon et Doojoon ne m'appartiennent pas. Note de l'auteur: Texte inspiré par cette chanson ♦
C’était la fin. « Tout a un début, une existence, une fin. » Allongés côte à côte sur le lit froid, ils se regardaient silencieusement. Fixant les iris de l’autre, ils essayaient d’y lire un sentiment de tendresse, une lueur d’espoir. Il attrapa délicatement sa main afin d’entrelacer leurs doigts. Un fin et triste sourire s’étira sur les lèvres de la jeune femme. Il n’empêcha pas les larmes de couler le long de son visage, il ne retint pas ses quelques sanglots. C’était la fin. Elle lui murmura un « je t’aime », elle lui murmura un « au revoir ». Ce n’était pas un adieu. Elle ferma lentement les yeux et lâcha un faible soupir. Sa respiration s’arrêta. Son cœur cessa de battre. Et son âme s’évapora. Elle était partie.
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| Sujet: Re: Min Chan|Mes textes Mar 12 Mar - 22:57 | |
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Auteur: Min Chan. Rating: G. Genre: Suspense. Disclamer:Mir, malheureusement, ne m'appartient pas. Note de l'auteur: Texte inspiré par cette chanson ♦ Anastasia ♥
Un petit faon. « Ferme les yeux…Toi aussi tu vas bientôt t’endormir… » Vivaient le long du rivage, une biche et son petit faon. Un jour le faon demanda à sa mère pourquoi n’avait-il jamais vu son père. Elle lui répondit alors qu’il était déjà parti bien loin, là où se termine le sable. « Je le rejoindrai aussi, alors n’oublie pas ces mots, quand je serais partie, je te regarderai toujours avec fierté n’importe où je siègerai. » De ces paroles réconfortantes, ils s’endormirent blottis l’un contre l’autre. Au petit matin, le faon se réveilla, seul, il chercha des yeux sa mère. Ne la trouvant pas et ne faisant pas attention aux ornements ensanglantés du sable, il commença à trottiner, longeant les vagues. Il cassait, de temps en temps, le silence du vent de ses faibles bramements. Il trottina pendant des heures, des jours, des semaines, des mois entiers…Il trottina longtemps, tellement longtemps qu’on ne sut pas ce qu’il fut devenu. Mais le sage, qui vient prier, chaque jour, les dieux du haut de sa falaise, vous le dira certainement. Si vous vous promenez le long de la côte, vous verrez peut-être, dans le sable, les traces du petit faon et si vous tendez bien l'oreille, peut-être, vous entendrez encore, le souffle de ses appels désespérés.
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| Sujet: Re: Min Chan|Mes textes Dim 28 Avr - 12:48 | |
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Auteur: Min Chan. Rating: G. Genre: Deathfic. Disclamer:Zico qui, malheureusement, ne m'appartient pas. Note de l'auteur: Texte écrite avec cette chanson
Papa, Maman, pardonnez-moi. « Le suicide, ce n’est pas vouloir mourir, c’est vouloir disparaître. » « Papa, Maman, je suis désolé. Depuis ma naissance, je n’ai été qu’un fardeau. On ne me l’a jamais assez répété. Chaque soir, vous vous demandiez pourquoi vous aviez eu un fils aussi faible. Je me le demande également. Un fils qui n’arrive même pas à marcher la tête haute, trébuchant sur son chemin et n’ayant aucunement l’endurance nécessaire pour vivre. Je m’excuse. Je m’excuse de ces notes catastrophiques, de mes problèmes d’intégration,…d’avoir autant de défauts mais surtout d’être votre fils. Je n’ai pas pu être la source de votre fierté, de votre bonheur. Je suis fatigué. Je veux juste…disparaître. Papa, Maman, pardonnez-moi. Pardonnez-moi d’être né, d’avoir existé. »
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| Sujet: Re: Min Chan|Mes textes Lun 10 Juin - 19:18 | |
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Auteur: Min Chan. Rating: G. Genre: Angst. Disclamer: B-Bomb et U-Kwon ne m'appartiennent pas. Note de l'auteur: Ecrit avec ♦
L’albatros. « Il n'existe point en ce monde, ni dans l'air, au milieu de l'océan, ni dans les profondeurs des montagnes, d'endroit où l'on puisse se débarrasser du mal qu'on a fait. »
Une silhouette au loin, plongée dans la mélancolie. L’océan troublé, dans un silence crispé. Les fougueuses vagues, animées d’une révolte ignorée. La mouette affamée, posée sur l’écume des flots. Les nuages rabougris, ne laissant aucunement passer la lumière des astres. Le vent, tortueux, frappant les nuages, leur rappelant leur impuissance. Secouant la mouette, soulignant sa futilité. Percutant les vagues d’une rage sans pitié. Heurtant l’océan, se moquant de sa tristesse abyssale. Blessant la silhouette de ses rêches caresses. Essayant d’effacer, derrière cette violence, les pires crasses qu’on ait pu lui infliger. Et l’albatros sanglote, déversant sur les rivages dévastés, ses larmes sucrées.
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| Sujet: Re: Min Chan|Mes textes Jeu 11 Juil - 19:49 | |
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Auteur: Min Chan. Rating: G. Genre: Angst. Disclamer: Les personnages ne m'appartiennent pas. Note de l'auteur: Texte inspiré par cette chanson ♦. Le seul problème est que Kim Daul est une mannequin, donc je ne sais pas vraiment où ranger mon texte. Et le deuxième personnage n'est pas un personnage fictif, il a été réellement le petit-ami de Kim Daul, son nom est tout simplement inconnu. RIP Kim Daul ♥
« Compte qui peut le temps perdu. »
« Je t’aime. Je te déteste. » Je t’ai aimé, tu ne m’as pas aimé. Un passé que je veux oublier. Je t’aime, tu ne m’aimes pas. Un présent que je veux effacer. Je t’aimerais et tu m’aimerais. Si je pouvais encore rêver. Je t’aimerai, tu ne m’aimeras pas. Le futur ne changera pas.
« Je t’aime. Tu me fais pitié. » « Pitié. » « Pitié. » « Pitié. » « Pitié. » « Tu me fais pitié. » « Oubliée. Effacée. Anéantie» |
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| Sujet: Re: Min Chan|Mes textes Jeu 11 Juil - 20:44 | |
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Auteur: Min Chan. Rating: G. Genre: ? Disclamer:Kim Seok Gyun ne m'appartient pas. Note de l'auteur: Ecrit avec ♦
Meurs. C’est tout ce qu'on te demande. « Le ciel n'est jamais ni bouleversé ni écrasé, quel que soit l'amoncellement de nuages. » Un nuage comme les autres. En apparence. Perché d’une hauteur si peu vertigineuse, qu’il peut, d’un unique coup de vent, effleurer la surface du sol. C’était juste un nuage déchu. De cette chute, il voit ses compagnons continuer leur chemin. Il ne s’est rien passé. N’ayant pas pensé à cette âme égarée, ne pensant plus à cette âme perdue. N’ayant jamais pensé à cette âme brisée. Lui, attendait seulement l’aide du ciel, priant d’un espoir incertain. Allongé dans l’herbe humide, il attendait. Depuis trop longtemps. Comme un enfant, abandonné au coin d’une rue. Assis sur un trottoir qu’on évite, tendant une main qu’on ignore.
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| Sujet: Re: Min Chan|Mes textes Sam 10 Aoû - 18:24 | |
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Auteur: Min Chan. Rating: G. Genre: Tragedy. Disclamer: Seungho et G.O ne m'appartiennent pas. Notes de l'auteur:Ecrit en écoutant ♦
Mercy. « Un soldat est un esclave en uniforme. » Traverser un champ de bataille, les balles sifflant au-dessus de sa tête. Enjamber des cadavres, tantôt en un seul morceau, tantôt explosés. Regarder ses compagnons tomber un par un, blessés ou tués. Retenir ses larmes, les sentiments n’étant pas les bienvenus. Avoir conscience que demain il ne sera peut-être pas aussi chanceux qu’hier. Respecter les ordres donnés, obéir jusqu’à la mort. Courir, ramper, tirer, tuer. Pour sauver sa peau, pour sauver son pays. Donner son corps à la patrie, donner son âme au massacre. Je suis un soldat. Un soldat qui aimerait juste savoir… ce qu’il doit maintenant faire avec le cadavre de son meilleur ami dans les bras.
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| Sujet: Re: Min Chan|Mes textes Lun 12 Aoû - 1:11 | |
| Je suis tellement loooooooooonnngue. Je n'avais vraiment plus d'inspiration pour écrire la suite mais ce soir je me suis un peu forcée et j'ai réussi (grâce, notamment, à quelques chansons que je viens de découvrir). Cela fait à peu près 11 mois depuis le dernier chapitre. C'est impardonnable é.è. JANE ZHANG| Une dernière promesse. ♦« Prisonnier 476 : décédé. Cause : suicide. » Juste quelques mots sur un rapport. Pourtant c’est la perte de sa moitié qu’on vient d’énoncer. Comment peut-on résumer la disparition d’un être vivant d’une telle manière ? Comme si...cela n’avait aucune incidence, aucune gravité. Comment pourrait-elle être importante aux yeux d’une personne ? Ce n’était qu’une tarée. Mais pour elle, son cœur se compresse, jusqu’à se briser. Sa cage thoracique la fait souffrir. Un mal de tête apparaît. Sa vue se trouble. Elle tombe à terre. Une heure. Deux heures. Elle se réveille. Surplus d’émotions. Comme d’habitude. Les larmes recommencent, de nouveau, leur périple. S’écrasant lamentablement sur le parquet. Elle se recroqueville. Elle essaye de se focaliser sur ses pensées mais elle n’y arrive pas. Déconnectée de sa personne. N’entendant plus sa tête bourdonner ni ses muscles se crisper. Elle fixe ce misérable bout de papier. Elle reste dans cet état jusqu’au lendemain matin. Le soleil, qui inondait à présent cette pièce, la libérant enfin de sa transe. Lentement elle se lève et va s’assoir sur son canapé aux couleurs délavés. Souffrant lui aussi du temps passé. Elle inspire. Expire. Inspire. Expire. Offrant ainsi de l’oxygène à ses poumons. Son regard se perd sur le mur d’en face. Elle se sent…vide. Toute énergie ayant quitté son frêle corps. Pourquoi ? Elle se rend compte qu’elle n’arrivait plus à la comprendre. N’avait-elle donc pas un infime espoir de continuer leur histoire ? Elle, elle y croyait. C’était la seule chose, à laquelle elle s’accrochait. Elle repense à…toutes ces journées à attendre désespérément. Harcelant le facteur. Bousillant sa boîte au lettre à force de l’ouvrir. Toujours ce même mot. Pourquoi ? Pourquoi est-elle, désormais, définitivement seule ? Le silence en tant que seul compagnon. La fenêtre comme seul divertissement. Son quotidien est à en faire rire un muet. Son seul but était d’être heureuse avec la personne aimée. Elle doit maintenant s’en fixer un autre…respecter les envies de cette personne ? Elle se précipite à son bureau, fouille les tiroirs, balayant les objets encombrant d’un revers de main. Brandissant finalement la feuille tant recherchée. Parcourant les lignes finement écrites, empêchant la tristesse de la submerger de nouveau. Trouvé. « Dans tous les cas, continue de vivre, pour moi, pour toi, pour nous. Je t’aime. Un peu, beaucoup, passionnément. A la folie. Sitar Tan». Une larme, discrète et tremblotante, vient abimer son délicat visage. Une deuxième la rejoint. Et elles continuent leur chemin. Ensemble. Elle relit, encore et encore. Son dernier désir. Elle doit tenir une dernière promesse à cet être si précieux à son cœur. Elle le doit. Il n’y a plus que ça à faire. Se maintenir en vie.
« C'est un poids bien lourd pour un seul cœur de souffrir pour deux. » |
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| Sujet: Re: Min Chan|Mes textes Ven 16 Aoû - 16:29 | |
| woaw j'aime beaucoup tes textes bien qu'ils soient triste, j'aime ta façon d'écrire et tout, cette manière de transmettre les émotions est vraiment bien bravo |
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| Sujet: Re: Min Chan|Mes textes | |
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